[i] La Chambre des Députés hellénique, en session le 6, a voté, le 7 XII 11, un budget de forte rigueur pour 2012, par 258 « pour » sur 299 parlementaires. Elle espère rester en zone euro, (vœu de 70% de la population) et rembourser les dûs. Les mesures pour y réussir seront très dures. Il y aura hausses d'impôts, baisses des salaires de l'hydrocéphale fonction publique, dont le nombre d'agents sera diminué. Le niveau de vie de tous sera altéré.
.
Ce budget de rigueur se combinera à la renégociation et à l'annulation d'une part de la dette publique (plus de 160% du PIB) et à un deuxième plan d'aide, par les pays européens (après le prêt de 110 milliards € de mai 2010).
Le gouvernement Papadimos a publié ses objectifs concernant le déficit, jusqu'en 2015: - 6,1% en 2013 ; - 5,1% en 2014 ;- 4,2% en 2015. La dette publique devrait être alors de 286 milliards € (126% du PIB). En 2011, la Grèce n'a pas réussi à assainir ses comptes. Le déficit public, au lieu des 6,8% prévus, sera, en fin d'année, à 9% du PIB.
Le gouvernement Papadimos veut appliquer le deuxième plan d'aide au pays, décidé par la « zone euro » (fin octobre à Bruxelles) et achever les réformes.
Ce plan prévoit un deuxième prêt de 130 milliards € d'ici 2014, (30 milliards pour recapitaliser les banques) après annulation de 50% de la dette envers les créanciers privés du pays (banques, assurances, caisses de retraite, etc). Papadimos a insisté sur la complexité et la difficulté des négociations sur la restructuration de la dette.
La Grèce doit s'attendre à une dizaine d'années très dures.
[/i]