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Analyse économique du Monde sur Le Monde.fr pour mobiles

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Bonjour à tous,

Mille excuses, je n'aime pas faire du "copier-coller" et préfère mettre un lien, toutefois dans le cas présent, je ne peux pas, mais les références du texte apparaissent :
Entre désindustrialisation et mauvaise gestion, la dette grecque a explosé
22.09.11 | 16:03 | LE MONDE Claire Gatinois

REUTERS/YANNIS BEHRAKIS
De 1999 à 2009, les salaires de Grecs ont progressé, le pouvoir d'achat de la population a augmenté alors qu'en Allemagne l'austérité restait de mise.
Tricherie sur les comptes publics, gestion "criminelle" des déficits par l'ex-gouvernement conservateur dirigé par Kostas Karamanlis et dérapages en tous genres. L'endettement de la Grèce est souvent présenté comme le résultat d'une gabegie politique qui a duré de longues années. Elle aurait commencé au moment de l'entrée du pays dans la zone euro en 2001 et justifierait la douloureuse cure d'austérité imposée aux Grecs aujourd'hui.

Aux yeux des experts, cette présentation des faits doit toutefois être nuancée. Le pays s'est certes laissé aller en rejoignant l'Union monétaire, mais sa dette de 350 milliards d'euros - soit plus d'une fois et demie son produit intérieur brut (PIB) - serait autant le fruit de sa désindustrialisation, accélérée par l'adoption de la monnaie unique, que de l'incurie du gouvernement.

UNE INDUSTRIE EN CHUTE LIBRE

Patrick Artus, chef économiste chez Natixis et professeur à Polytechnique, évoque un "phénomène naturel de convergence", qui a amené la Grèce, lorsqu'elle a rejoint la zone euro, à rattraper son retard en termes de niveau de vie par rapport à ses partenaires monétaires. Ainsi, de 1999 à 2009, selon Natixis, le coût salarial unitaire à Athènes a bondi de plus de 50 % quand celui de l'Allemagne progressait péniblement de 10 %.

Conséquence, la compétitivité du pays au sein de la zone euro a régressé. "C'est comme si la drachme (la monnaie grecque avant l'adoption de l'euro) avait été réévaluée de 40 %", commente Paul Donovan, économiste chez UBS à Londres.

Les exportations, déjà peu toniques, ont alors ralenti. Dans le même temps, la Turquie, grâce à une livre peu chère face à l'euro, est devenue une destination de vacances "low cost", raflant à la Grèce une partie de sa clientèle de touristes.

La combinaison de ces facteurs a entraîné un creusement du déficit de la balance extérieure de la Grèce. Selon M. Artus, le pays doit ainsi consacrer chaque année 12 % de son PIB à combler ce déséquilibre... en s'endettant. En entrant dans la zone euro, la Grèce a ainsi mis à mal son industrie. Cette dernière ne compterait plus aujourd'hui que pour moins de 8 % dans l'emploi total.

Dans ce contexte, la mauvaise gestion des finances publiques par le gouvernement grec n'a fait qu'aggraver le problème. Selon le rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) du mois d'août sur la Grèce, l'augmentation "dramatique" des dépenses publiques d'environ 9 % du PIB de 2006 à 2009 a fragilisé le pays avant même qu'il ne soit frappé par la crise. En cause, notamment, des entreprises publiques particulièrement mal gérées et beaucoup trop nombreuses, même si, comme le rappelle l'OCDE, la Grèce a été l'un des pays les plus actifs à privatiser entre 2000 et 2008.

En outre, les pensions de retraites accordées officiellement à partir de 65 ans sont parmi les plus généreuses. Elles octroient 96 % du montant brut du dernier salaire contre 59 % pour la moyenne des pays de l'OCDE. En 2005, les dépenses pour les pensions des retraités représentaient ainsi 11,5 % du PIB contre 7,2 % pour la moyenne de l'OCDE, souligne encore l'organisation. Et pourtant, 23 % des personnes âgées en Grèce sont pauvres contre 13 % au sein de l'OCDE. De fait, les salariés employés au noir ne touchent pas de retraites...

Or le troisième problème majeur auquel le pays est confronté est son économie souterraine. Estimée à environ 25 % du PIB, elle mine le fonctionnement de la Grèce et empêche l'Etat de collecter les impôts dans un pays où l'évasion fiscale est réputée être un sport national.

A court de recettes, plombé par les dépenses, le budget doit donc être resserré. Pour autant, peu d'économistes jugent que la souffrance imposée aux Grecs pour éponger la dette est appropriée.

Trop radical et surtout trop rapide, le plan d'austérité pourrait provoquer, selon M. Artus, une récession de 6 % sur l'année, qui réduira les recettes fiscales espérées en détériorant l'économie. Si l'on poursuit dans cette direction, "les Grecs n'ont aucune chance de s'en tirer", tranche-t-il.

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Alison

Article réaliste sur les problèmes majeurs Philippos, lorsque certains "analystes étrangers" ont alertés du phénomène il y a quelques années, ils ont été pris pour des guignols...

Une autre petite nouvelle la banque Emboriki sortie de la bourse grecque !

[b]Η Εμπορική Τράπεζα «βγαίνει» από το Χρηματιστήριο της Αθήνας

Την έξοδο της Εμπορικής Τράπεζας από το Χρηματιστήριο Αθηνών αποφάσισαν οι μέτοχοί της.[/b]

Την έξοδο της Εμπορικής Τράπεζας της Ελλάδος από το Χρηματιστήριο Αθηνών αποφάσισαν οι μέτοχοι Credit Agricole και Sacam International SAS κατά τη σημερινή έκτακτη γενική συνέλευση. Ειδικότερα αποφάσισαν τη διαγραφή των μετοχών της τράπεζας από το Χρηματιστήριο Αθηνών και την υποβολή σχετικού αιτήματος προς την Επιτροπή Κεφαλαιαγοράς.

Η Credit Agricole SA κατέχει 486.615.790 κοινές ονομαστικές μετοχές, που αντιπροσωπεύουν ποσοστό 94,9997% των δικαιωμάτων ψήφου της τράπεζας και η εταιρεία Sacam International SAS κατέχει 25.613.095 κοινές ονομαστικές μετοχές, που αντιπροσωπεύουν ποσοστό 5,0003% των δικαιωμάτων ψήφου της τράπεζας.

Σημειωση Δ.Π

Μπραβο στο ΠΑΣΟΚ ,που εκτος του οτι διαλυσε την κοινωνια και τον ιδιωτικο τομεα ,για χαρη των συνδικαλισταδων και του δημοσιου,τωρα με την πολιτικη του καταστρεφει και τις τραπεζες.

Τελευταια τιμη της μετοχης σημερα 0.35 !!!!

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sam 24/09/2011 - 01:20 Permalien