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Τα παλληκάρια του Μοριά κι έμμορφες της Πάτρας, Les pallikares de Morée et les belles de Patras, poème-chant populaire après les "Orlfophikas".

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[i][center] Τα παλληκάρια του Μοριά κι έμμορφες της Πάτρας
ποτέ δεν καταδέχοντο πεζοί να περπατήσουν,
και τώρα πως κατήντησαν σκλάβοι στους Αρβανίτες !
Κλαίουν οι μαύροι την σκλαβιά, οπού΄ναι σκλαβωμένοι,
κλαίουν και τον ξεχωρισμό, το πως θα ξεχωρίσουν.
Ο ζωντανός ο χωρισμός παρηγοριά δεν έχει !
Αφήν΄η μάννα το παιδί και το παιδί τη μάννα,
χωρίζει και τ΄ανδρόγυνο μιά μέρ΄ανταμωμένο.

Les pallikares de Morée et les belles de Patras
Ne daignaient jamais aller à pied,
Et maintenant comment sont-ils réduits, esclaves des Albanais !
Pleurent l'esclavage les affligés, eux les esclavagés,
Pleurent aussi le désaccouplement, comment se démarier,
Se désunir entre vivants est sans consolation !
La mère est défaite de l'enfant et l'enfant de la mère
Le couple est séparé qui un jour se forma. [/center][/i]

Poème populaire traditionnel chanté après les incursions des bandes de mercenaires et d'irréguliers albanais en répression du soulèvement du Péloponnèse de la guerre russo-turque (1768 – 1774), guerre voulue par la tsarine Catherine II, et menée par les frères Fiodor et Alexis Orlof, et aboutissant à la destruction de la flotte turque à Tchèsmé, près de Smyrne (6 VII 1770), et à l'abandon des Grecs du Péloponnèse. Après le traité de paix russo-turc de Kutchuk-Kaïnardji, la repression et les massacres turco-albanais des insurgés dans le Péloponnèse fut terrible.

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