[i] Le 22 mai 337, dimanche de Pentecôte, à Ankyrona, près de Nikomidia-Nicomédie (en turc Izmit), à 100km de Constantinople, au fond du golfe de Propontide-Marmara),en Anatolie, meurt Constantin 1er...
Flavius Valerius Constantinus, le fils du césar tétrarque de la Gaule, l’Espagne et la Bretagne, Constance Ier chlore "le pâle" et d'Hélène sa première épouse, future sainte, meurt de maladie, à 57 ans. Il naquit le 17 II 280 (288 pour d’autres) à Naissus-Nish (ville maintenant serbe) en Illyrie, Sa vie, a marqué pour toujours et notre histoire et l'Histoire.
Après avoir combattu en Orient, Constantin fut proclamé césar par son père mourant et l’armée en 306, à 26 ans. Il rappela sa mère (répudiée par Constance) auprès de lui et l'éleva au rang d'Augusta. Elle sera sanctifiée et fêtée le même jour que son fils.
Il vainquit l’empereur romain Maxence (Marcus Aurelius Valerius Maxentius) le 28 X 312, au nord-ouest de Rome, au pont de Milvius sur le Tibre (dans lequel le vaincu se noya), et devint ainsi maître de l’Occident romain.
Selon le rhéteur chrétien, tuteur de Crispus (le malheureux fils aîné de Constantin, voir plus bas) : « Constantin se vit ordonner en rêve de faire apposer le signe divin sur le bouclier de ses soldats, et engagea ainsi la bataille. Il fit ce qu’on lui avait commandé et marqua sur leurs boucliers la lettre X traversée d’une barre incurvée à son sommet, soit le monogramme du Christ ».
Il accorda à Milan en 313, avec l’empereur Licinius (qui avait épousé sa sœur), gouverneur de Pannonie et Rhétie, puis empereur d’Orient, la tolérance pour les chrétiens et les païens, la restitution et le dédommagement des biens ecclésiastiques aliénés (« édit » de Milan).
« Moi, Constantin Auguste, et moi, Licinius Augustus, résolus à garantir respect et révérence de la divinité, accordons aux chrétiens et à tous les autres le droit de suivre librement toute forme de culte qui leur convienne, pour que, quelle que soit la divinité aux cieux, elle nous soit favorable ainsi qu’à tous ceux qui dépendent de notre autorité ».
En 317 il fait césar son fils aîné, qui battit les Francs et les Alamans sur le Rhin en 320, puis Licinius dans l’Hellespont en 324. Ce malheureux Hippolyte aurait repoussé les avances de Fausta, qui se vengea de l’humiliation en l’accusant d’avoir voulu la séduire. Constantin le fit exécuter… Mais découvrant la vérité de cette Phèdre romaine Constantin la fit noyer dans un bain brûlant…
Le 3 VII 323, vainqueur de Licinius à Andrinople, Constantin rétablit l'unité de l'empire romain.
En 325, il convoqua le Ier Concile œcuménique, au palais impérial de Níkaia-Nicée (en turc Iznik) à 200 km de Constantinople, en Anatolie. Il se déroula du 20 mai au 19 juin. Qui condamna l’arianisme et fit exiler le prêtre alexandrin Arius en Illyrie, et fit rédiger le « pistévô-credo » trinitaire au symbole de Nicée. Constantin cependant toléra le paganisme sans le persécuter.
Constantin fera étrangler en 325 à Thessalonique où il l’avait relégué après en avoir fait son prisonnier, et après l’avoir vaincu à Cibalis en Illyrie, à Mardie en Thrace, à Andrinople (3 VII 312) et à Chryssopolis. Le christianisme deviendra la religion de l’empire sous Théodôse Ier (379-395). L’évolution de l’Empire, de l’Europe et du monde en sera profondément orientée et transformée.
En 326, il établit en Thrace, sa ville, sa capitale, Constantinople (en turc Istanbul) terminée en 330, à Byzance. Sur la ville qu’avait fondée Vyzas-Byzas venu de Mégare, en 658 avant Jésus Christ. Cette capitale, épanouissement de la civilisation gréco-latine et chrétienne orthodoxe, durera 1000 ans malgré les assauts des Bulgares, Arabes, Croisés et Turcs…
Premier souverain devenu chrétien, cet ancien adorateur du Sol invictus (soleil invaincu), il se fit baptiser peu avant de mourir par Eusèbe de Nicomédie. : «Il se vêtit de sa tenue impériale blanche et radieuse comme la lumière et s’allongea sur une couche du blanc le plus pur, refusant de porter à nouveau la pourpre ». Il est endormi à midi, dimanche de la Pentecôte, le 22 mai 337.
Son cadavre, drapé de pourpre, dans un cercueil d'or, fut transporté à Constantinople, et fut exposé dans la grande salle du palais. Les cérémonies durèrent en son nom pendant trois mois et demi, comme si il n'était pas mort, personne ne sachant encore lequel de ses trois fils lui succéderait. Constance, jeune homme de 20 ans, regagna le premier la capitale, et présida aux funérailles du grand empereur.
Le cortège funèbre le porta en procession jusqu'à l'église qu'il avait fait bâtir, l'église des Saints Apôtres. Selon Eusèbe : « Il avait en fait choisi cet emplacement à la perspective de sa propre mort, prévoyons que son corps partagerait le titre avec les apôtres eux-mêmes. Il demanda donc eu que 12 sarcophages soient élevés dans cette église, comme des piliers sacrés, en l'honneur et en mémoire du nombre des Apôtres et au centre desquels fut placé le sien, six des autres de chaque côté de lui »
Il fut sanctifié avec sa mère. Constantin fera étrangler en 325 à Thessalonique où il l’avait relégué après en avoir fait son prisonnier, et après l’avoir vaincu à Cibalis en Illyrie, à Mardie en Thrace, à Andrinople (3 VII 312) et à Chryssopolis. Le christianisme deviendra la religion de l’empire sous Théodôse Ier (379-395). L’évolution de l’Empire, de l’Europe et du monde en sera profondément orientée et transformée.
En quinze ans ce soldat, fils de soldat, prit deux des décisions majeures de l’Histoire : autoriser et faire adopter la religion chrétienne et créer la Deuxième Rome, gréco-latine et chrétienne, qui transmit la langue grecque et évangélisa les Slaves.
A sa mort ses trois fils Constantin II le jeune (Gaule, Espagne, Grande Bretagne), Constance II (Egypte, Orient, Asie, Pont, combattant les Perses du roi Chahpuhr) et Constant Ier (Italie, Afrique, Illyrie, Macédoine, combattant son frère Constantin II, puis vaincu et tué par Magnence) lui succédèrent en se partageant le pouvoir et l’empire.[/i]
Mort de Constantin Ier, dimanche de la Pentecôte, 22 mai 337 (reprise, ajouts)
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