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Fête du NON - ΩΧΙ

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Soumis par αλεξιος le
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[b]Le 28 octobre 1940,[/b] la Grèce rejette avec vigueur un ultimatum du dictateur italien Mussolini. Bien que dirigé par un dictateur, le général Metaxas, proche de Mussolini par ses convictions et sympathisant de l'Allemagne de Hitler, le petit royaume grec est aussitôt envahi par les troupes italiennes qui occupent déjà l'Albanie voisine.

[color=#FF0000][b]Les Grecs résistent avec une âpreté étonnante à l'invasion, obligeant Hitler à différer l'attaque de l'URSS pour se porter au secours de son allié en 1941 ![/b][/color]

La Guerre italo-grecque est un conflit opposant l'Italie à la Grèce du 28 octobre 1940 au 6 avril 1941. Elle marque le début de la Campagne des Balkans lors de la Seconde Guerre mondiale. À partir de l'intervention allemande en 1941, on parle de bataille de Grèce.

Ce conflit marque l'entrée en guerre de la Grèce, qui vit sous la dictature de Metaxas depuis août 1936, contre l’Italie fasciste de Benito Mussolini. Son gouvernement rejette l’ultimatum du 28 octobre 1940 par lequel l’Italie demande le libre passage pour ses troupes. Dès lors, la Grèce se range aux côtés de la Grande-Bretagne au moment où Hitler occupe la plus grande partie de l’Europe.

[b]Pour le peuple grec, la résistance contre l’agression de l’Italie fasciste prit un caractère à la fois national et antifasciste, permettant à l’armée grecque non seulement de faire face à l’agression et de lancer une contre offensive. À la fin de 1940, les armées grecques se trouvaient à soixante kilomètres au-delà de la frontière gréco-albanaise.

Pendant six mois, seize divisions grecques insuffisamment armées immobilisèrent en Albanie vingt-sept divisions italiennes disposant d’un équipement bien supérieur au leur, jusqu’au moment de l’attaque des armées allemandes, le 6 avril 1941.[/b]

La contribution de la résistance grecque.

[b]Les succès grecs en Albanie ont constitué la première victoire des Alliés, encouragé d’autres peuples hésitants, détruit le prestige de Mussolini et influencé l’attitude américaine[/b]

C'est la Grèce qui a remporté la première victoire de la seconde guerre mondiale

Είναι η ελλάδα που έχει κερδίσει την πρώτη νίκη του δευτέρου παγκόσμιου πόλεμου.

La grèce est le seul pays d'Europe à avoir le plus résister à l'invasion allemande avec 219 jours.

[color=#FF0000][size=x-large][b][i]«On ne dira désormais plus que les Grecs combattent comme des héros mais les "Héros" combattent comme des Grecs»[/i][/b][/size][/color]
Winston CHURCHILL

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Th. Efthymiou

Cher Aléxié,
Je suis toujours un étonné de l'oubli très fréquent de l'alliance des Bulgares avec les Allemands dans cette terrible guerre.
Passeurs et hôteliers de l'armée allemande, ils reçurent en récompense la Thrace et partie de la Macédoine, sans tirer un seul coup de fusil (ils n'auraient pas franchi la ligne fortifiée de Métaxas).
Leur occupation fut terrible.
Dans le nord grec il y avait un très grand nombre de réfugiés-échangés lausannois. [[i]Mon "prosphygikon chorion", Néon Sidirochorion, est près de Komotini, j'ai de la famille à Drama, à Elefthéroupolis et à Thessalonique.][/i] Ils m'en ont souvent parlé. Une fois de plus, en moins de 20 ans, ils subirent des brutalités, des assassinats, des vols, des refoulements, après en avoir souffert des Turcs et des Kurdes en Anatolie, ou des Turcs, Bulgares et Tcherkesses en Thrace orientale avant la Catastrophe et la Prosphygia. C'est grâce à eux que la Grèce fut le pays le plus "homogène" des Balkans (langue, religion, appartenance ressentie). La stérilité démographique grecque modifie ça actuellement.
Je n'ai pas d'explication à cette omission de la Bulgarie dans ces faits.
Peut-être est-ce parce que ces provinces "lointaines" sont en quelque sorte ignorées de cette monstruosité mégaloupolique et omphalopolitique qu'est devenue l'Attique, dévorée par Athènes. Même le retard scandaleux de l'Egnatia odos en est la preuve. On n'en parle même plus. "C'est parce que le relief est difficile"!!! (Avis aux pays alpins d'Europe occidentale...)
Je me souviens de la mutation à Alexandroupolis d'une institutrice. Elle en parlait comme d'une déportation au Kamtchatka!
Un mien neveu, attique petit-fils d'Anatoliens, faisant son service militaire à Didymotychon, était pour sa famille, au bout du monde. Il était indigné qu'allant au bistrot, lui fantassin grec, il devait payer son café "[i]alors qu'il n'était là que pour les défendre et contre son gré"[/i]! Il n'y a que trois ans.
On ne parle jamais, non plus, de ce que l'armée grecque victorieuse en Epire était pour les habitants [b]une armée de libération[/b]. C 'est une des défaites impardonnables de la politique extérieurs grecque, que d'avoir là aussi abandonné les nôtres, les frontaliers (et je ne dis rien de Chypre)...

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ven 02/11/2007 - 07:11 Permalien