La Grande Idée (en grec moderne Μεγάλη Ιδέα / Megáli Idéa) était l'expression du sentiment national puis du socialisme grec aux XIXe et XXe siècles. Elle visait à unir tous les Grecs dans un seul État-nation avec pour capitale Constantinople. Elle prit avant tout la forme d'un irrédentisme. Le terme fut inventé en 1844 par Ioannis Kolettis, Premier Ministre du roi Othon. La Grande Idée a dominé toute la politique extérieure et par conséquent la politique intérieure de la Grèce. De la guerre d'indépendance dans les années 1820, au problème chypriote des années 1970 en passant par les guerres balkaniques du début du XXe siècle, le principal adversaire de la Grèce dans sa réalisation de la Grande Idée fut l'Empire ottoman puis la Turquie.
Comme pour tous les mouvements nationaux du XIXe siècle, la Grande Idée voulait regrouper dans un seul et même État-nation tous les Grecs. Elle prit sa source dans la pensée des Lumières et de la Révolution française. Ainsi, la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 proclamait le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Les Grecs, soumis aux Ottomans, désiraient, eux aussi, disposer d'eux-mêmes et avoir un « gouvernement émanant du consentement des gouvernés », comme le proposait la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique. Les idées des Lumières ont touché les Phanariotes qui par leurs fonctions administratives et gouvernementales (dont les rôles d'interprètes pour la Porte) étaient très en contact avec l'Occident. Des intellectuels grecs étaient aussi en exil en Europe occidentale : Adamántios Koraïs passa toute la Révolution française à Paris ; Rigas Fereos était lui à Vienne ; il y avait des marchands de la diaspora à Odessa, Venise ou Marseille. Des journaux (comme le Mercure savant d'Anthimos Gazis, par ailleurs desservant d'une paroisse orthodoxe de Vienne, publié à Vienne en 1811 et 1812) et des cercles intellectuels avaient été mis en place par ces Grecs. En 1803, parut à Paris le Mémoire sur l'état actuel de la civilisation en Grèce ; en 1806, fut publié à Livourne un Discours sur la liberté. Ces ouvrages véhiculaient les idées des Lumières sur la Liberté ou le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
Mais, la définition même de qui était « Grec » ou de ce qui était « grec » posait problème (voir par exemple l'article Noms des Grecs). Quel principe appliquer : l'ethnie « grecque », la religion orthodoxe « grecque », la langue « grecque », la géographie, l'histoire ?
Iakovos Rizos-Neroulos déclara lors de la première conférence de la Société Archéologique Grecque, en 1838, sur l'Acropole à Athènes :
« Messieurs, ces pierres, grâce à Phidias, Praxitèle, Agoracrite et Myros, sont plus précieuses que diamants ou agathes : c'est à ces pierres que nous devons notre renaissance politique[3]. »
Il évoquait ici le rôle des voyageurs occidentaux, souvent en Grand Tour, dans la naissance du sentiment national grec à la fin du XVIIIe siècle. Leur intérêt pour les monuments antiques montra aux Grecs érudits, mais aussi aux populations locales qu'il existait une autre Grèce de référence que la Grèce de l'Église orthodoxe soumise au pouvoir ottoman. Naquirent alors en Grèce une progonoplexia (obsession pour les ancêtres) et une arkhaiotreia (fascination de l'antique). On commença à donner aux enfants, au grand dam des popes, des prénoms à l'antique. On fit de même pour les noms de navires. La question de la langue grecque se posa aussi : la langue vernaculaire était considérée comme « polluée » par des mots étrangers (turcs surtout). Il fallait retrouver une langue « pure » : on choisit l'Attique du Ve siècle avant notre ère[4]. L'antiquité devint donc la nouvelle référence pour définir la « Grèce ».
L'extension maximale de cet État-nation serait, pour les plus extrémistes, l'extension du monde grec selon Strabon, la référence historique choisie : de la Sicile et l'Italie du sud (Grande Grèce), à Chypre ; du nord de la mer Noire (Pont-Euxin) à la Crète, en passant par la Grèce continentale elle-même, l'Épire, la Macédoine (Royaume de Macédoine) et l'Asie mineure (Ionie). Cela correspondait à l'extension de l'Empire byzantin du temps de la dynastie macédonienne.
La Χάρτας της Ελλάδας de Rigas
La Χάρτας της Ελλάδας de Rigas
Il faut en effet ajouter à ce sentiment le traumatisme politique et religieux de la Prise de Constantinople par les Ottomans en 1453. Constantinople était la capitale religieuse de l'orthodoxie et la capitale politique de l'Empire byzantin. Sa prise coïncida avec la disparition de la Grèce et à la sujétion des Grecs. Leur liberté et leur existence en tant que nation ne pouvait passer que par la reconquête de la « Ville ».
En 1796, alors qu'il était à Vienne, Rigas, le poète précurseur de l'insurrection contre les Ottomans, avait publié une carte de Grèce (Χάρτας της Ελλάδας), prévue au départ pour illustrer les Voyages du jeune Anacharsis en Grèce du Français Jean-Jacques Barthélemy. Si cette immense carte (elle fait 4 mètres carrés) était centrée sur la Grèce antique (l'histoire antique est la seule histoire représentée sur la carte), elle incluait Constantinople, et la Valachie ; mais aussi la Bosnie, la Serbie et l'Albanie actuelles. La Grèce ainsi décrite comprenait en fait tous les Balkans et la Roumanie. La langue de cette entité devait être le grec, élément de base de la définition de la nationalité. La carte de Rigas souffrit de l'exécution de son créateur, mais en 1800, Anthimos Gazis, en publia une version simplifiée, en y ajoutant la Grande Grèce et Chypre[5].
La guerre d'indépendance grecque fut d'abord une guerre de libération, une lutte contre l'oppression ottomane. Les mouvements principaux eurent lieu dans le Péloponnèse et autour d'Athènes. Il y eut aussi des combats en Épire (surtout à cause d'Ali Pacha de Janina). La victoire finale fut obtenue grâce au soutien des grandes puissances, France, Royaume-Uni et Russie, (qui devinrent ensuite « Puissances Protectrices » du jeune royaume grec) avec, entre autres, la bataille de Navarin et l'expédition française en Morée. Les Grecs ne furent pas en mesure d'obtenir tout ce qu'ils voulaient lors des négociations qui suivirent la fin du conflit. Afin de ménager encore l'Empire ottoman, la Conférence de Londres de 1830 fixa les frontières du nouvel État. La Grèce devait se contenter du Péloponnèse, d'une partie de la Roumélie (la frontière allait d'Arta à l'ouest à Volos à l'est) et de quelques îles proches du continent comme Égine ou Hydra et une partie des Cyclades. 700 000 des trois millions de ceux considérés comme Grecs se retrouvaient dans le nouvel État alors que Constantinople à elle seule regroupait 200 000 Grecs[6]. Les grands centres culturels, religieux et économiques étaient tous hors du royaume qui ne comptait aucune grande ville : les trois premières capitales (Égine, Nauplie et même Athènes) ne dépassaient pas les 5 000 habitants[7]. La déception des patriotes grecs dans et hors de cet État était très grande.
Après le coup d'État du 3 septembre 1843, lors des difficiles négociations pour la rédaction de la constitution, le Premier Ministre Ioannis Kolettis se fit le champion des droits des « hétérochtones », Grecs nationaux nés hors des frontières du Royaume. Sa famille était originaire de Valachie et lui-même était né en Épire, deux régions non encore rattachées à la patrie grecque. Il considérait donc que la Grèce devait englober les « autochtones », ceux nés dans le royaume et les « hétérochtones ». Il y avait selon lui deux centres de l'hellénisme : Athènes et Constantinople (« le rêve et l'espoir de tous les Grecs »). Il déclara à l'Assemblée constituante le 14 janvier 1844 dans un discours qui donnait naissance à la « Grande Idée » :
« Ayant l'Orient à sa droite et l'Occident à sa gauche, [la Grèce] est prédestinée par sa renaissance à éclairer l'Orient comme elle le fut par son essor à éclairer l'Occident.
Dans l'esprit [...] de cette grande idée, j'ai toujours vu les représentants de la Nation convenir de décider non seulement du sort de la Grèce mais de la nation grecque dans son ensemble. [...] Combien plus vaste et plus large était cette grande idée que nous nous faisions de la patrie, et que nous avions trouvée exprimée pour la première fois dans le chant de Rhigas [le Thourios][8]. »
« Le royaume grec n'est pas l'intégralité de la Grèce, mais seulement une partie, la plus petite et la plus pauvre partie. Un Grec n'est pas seulement quelqu'un qui vit dans les limites du royaume, mais aussi quelqu'un qui vit à Ioannina, en Thessalie, à Serrès, à Andrinople, à Constantinople, à Trébizonde, en Crète, à Samos et dans n'importe quel terre associée à l'histoire ou à la race grecque[9]. »
Il y avait alors des populations qu'on pouvait considérer comme grecques, non seulement selon la définition de Kolettis, mais aussi pour des raisons de langue, de religion ou d'origine ethnique à cause des migrations :
* dans la péninsule balkanique jusqu'à Valona en Albanie actuelle à l'ouest et Varna en Bulgarie actuelle à l'est ;
* le long de la mer de Marmara et à Constantinople ;
* le long de la côte d'Asie mineure, principalement à Smyrne ;
* en Anatolie, surtout en Cappadoce et le long de la côte nord, sur la mer Noire, dans les Alpes pontiques, mais aussi jusqu'en Arménie ;
* au nord de la Mer noire, en Russie, où s'étaient installés certains Grecs pontiques et des marchands « autochtones », autour d'Odessa.
Certains de ces Grecs de l'extérieur, surtout les paysans, différaient peu de leurs voisins non-grecs. S'ils étaient farouchement orthodoxes, ils parlaient la langue vernaculaire locale. Ainsi, les 400 000 Grecs d'Anatolie (et de Constantinople), qui ne parlaient que le turc, étaient appelés des « karamanlides ». Une des grandes familles d'hommes politiques grecs du XXe siècle est la famille Karamanlis. Certains noms de famille originaires d'Anatolie commencent encore aujourd'hui par « Hadji » (le compositeur Manos Hadjidakis, le peintre Nikos Khatzikyriakos-Ghikas ou le fondateur d'EasyJet Stelios Haji-Ioannou) rappelant qu'un des membres de la famille fit son pélerinage à La Mecque et devint ainsi « Hadji ».
Chercher à réunir ces « nationaux » à la Grèce fut une des constantes de la politique et de la diplomatie grecque au XIXe siècle.
Dans le même temps, on chercha aussi à purifier la Grèce et ses « autochtones » de toute influence étrangère. Il fallait ré-helléniser la Grèce. La « purification » de la langue avec la création du katharévousa fut un des exemples de cette volonté politique.
Le roi Othon fut très peu populaire, sauf lorsqu'il embrassa la cause de la Grande Idée, comme lors de la guerre de Crimée. La réalisation de la Grande Idée se fit souvent grâce aux différentes guerres de la seconde moitié du XIXe siècle qui permirent à la Grèce d'annexer des territoires de plus en plus nombreux.
Au déclenchement de la guerre de Crimée, la Grèce crut pouvoir profiter des difficultés initiales (avant l'intervention occidentale) de l'Empire ottoman. Comme lors de la guerre d'indépendance, des bandes armées composées en partie de klephtes et dirigées par des membres des classes plus élevées de la société, ici des étudiants, reprirent la forme d'action de guérilla et allèrent semer le trouble de l'autre côté de la frontière, en Thessalie, en Épire et en Macédoine. La France et la Grande-Bretagne, parallèlement à leur intervention contre la Russie en Crimée, envoyèrent une flotte occuper Le Pirée entre mars 1854 et février 1857. La Grèce dut céder à la pression. Malgré tout, une Légion de volontaires grecs, commandée par Panos Koronaios, partit renforcer les Russes assiégés dans Sébastopol[10].
Une première véritable extension territoriale eut lieu au mois de mai 1864 : la Grande-Bretagne rétrocéda à la Grèce la République des Sept-Îles (les îles ioniennes). Un référendum avait désigné en 1863 un prince britannique pour succéder à Othon après la révolution, mais les Puissances Protectrices avaient refusé d'avaliser le choix et avaient imposé un prince danois. En compensation et pour célébrer le couronnement de Georges Ier, le Royaume Uni s'était séparé de son protectorat.
L'insurrection bulgare de 1876 et la guerre russo-turque qui suivit (1877) se solda par le Traité de San Stefano qui créait une Grande Bulgarie sous protection russe. La Grande Bulgarie était un obstacle à la Grande Idée. Le Royaume-Uni, l'Autriche-Hongrie et la Serbie ne pouvaient pas non plus accepter ce traité qui avantageait la Russie dans la région balkanique. La Grèce sut plaider sa cause et se faire entendre au Congrès de Berlin de 1878. La Grèce ne fut pas formellement invitée, mais une délégation grecque fut reçue. Elle comprenait, entre autres, Theodoros Deligiannis et Charilaos Trikoupis. La délégation ottomane était dirigée par Alexandros Karatheodoris Pacha, un Grec ottoman. La Thessalie et une partie de l'Épire furent données à la Grèce à l'issue d'une nouvelle série de négociations lors de la Conférence de Constantinople en 1881[11]. De l'autre côté de sa frontière nord se trouvait maintenant la Macédoine, nouvel objectif
La « Grande Île » était considérée à Athènes et se considérait elle-même comme grecque. L'union (enosis) de la Crète à la Grèce semblait une évidence. De nombreuses révoltes eurent lieu tout au long du XIXe siècle : 1841, 1858, 1866-1869, 1877-1878, 1888-1889 et 1896-1897. La Grèce avait quant à elle tenté de forcer l'union. En 1868, Athènes envoya des secours aux insurgés crétois. La Porte protesta et organisa le blocus d’Ermoúpoli, port de Syros, et surtout principal port de voyageurs et de marchandises de la mer Égée. La médiation des Puissances Protectrices régla le différend. En 1885, profitant d'une nouvelle crise, le Premier Ministre, Theodoros Deligiannis envoya une flotte en Crète. Les Puissances Protectrices instaurèrent à nouveau un blocus maritime de la Grèce[12].
Deligiannis était à nouveau au pouvoir en 1897, lors de l'insurrection crétoise. Sous la pression populaire, il envoya une flotte et des soldats vers la Grande Île. La mobilisation générale fut décrétée et, en avril, la guerre commença contre l'Empire ottoman en Thessalie. Ce fut la guerre dite de Trente Jours, une cuisante défaite grecque. Malgré tout, la Grèce ne s'en sortit pas trop mal. Le traité de paix accordait l'autonomie, sous suzeraineté ottomane, à la Crète. Georges, le second fils du roi Georges Ier fut nommé Haut Commissaire en Crète. Quelques ajustements en faveur de l'Empire ottoman furent faits le long de la frontière en Thessalie.
La principale leçon de l'humiliation de la guerre de Trente Jours était que la Grèce ne serait jamais capable, seule, de réaliser la Grande Idée. L'Empire ottoman, même en déclin, constituait un adversaire trop considérable.
La Crète allait fournir à la Grèce un de ses principaux hommes politiques et artisans de la Grande Idée : Eleftherios Venizelos.
La Grande Idée ne fut en effet pas qu'une politique extérieure. Elle joua un rôle déterminant dans la politique intérieure du royaume grec. Elle fut ainsi présentée comme le principal, voire le seul, objectif des gouvernements successifs. Tous insistèrent sur la nécessité de l'unité nationale afin de réaliser la Grande Idée. Il ne fallait pas, sous peine d'être considéré comme antipatriote, évoquer les autres problèmes politiques (développement lent, corruption, sujétion aux Puissances Protectrices…). La Grande Idée devait passer avant tout[15], et servit donc à détourner l'attention des problèmes intérieurs. Ainsi, après que Charilaos Trikoupis ait déclaré le pays en faillite en 1893 et que le pays se fut enfoncé dans la crise économique, on utilisa la Grande Idée et les affaires crétoises pour détourner l'attention de la population, ce qui mena à la guerre de Trente Jours et à la défaite grecque.
Mais c’est pendant la Première Guerre mondiale que la Grande Idée aboutit à une des plus graves crises de politique intérieure qu'ait connue la Grèce. Lorsque la guerre éclata, la Grèce se déclara initialement neutre. Mais rester hors du conflit n'était pas la seule raison à cette neutralité. Le plus haut sommet de l'État était en effet divisé à propos du camp le plus à même de favoriser les objectifs de la Grande Idée.
Venizelos, le Premier ministre, entendait rester l'allié de la Serbie, comme durant les guerres balkaniques, en vue de démembrer définitivement la Bulgarie, alliée des Empires centraux. Il souhaitait donc se rapprocher de l'Entente.
Le roi Constantin, beau-frère du Kaiser Guillaume II, et Feld-Marshal honoraire de l'armée allemande, penchait plutôt vers l'alliance avec l'Allemagne et donc la Bulgarie, afin de se retourner contre l'ancien allié serbe et s'emparer de ses territoires.
En octobre 1915, le roi renvoya Venizelos et fit informer le gouvernement bulgare que son pays n'interviendrait pas en cas d'attaque de la Serbie. Il utilisait là une clause du traité d'alliance avec la Serbie de 1913, qui prévoyait que la Grèce aiderait la Serbie si elle était attaquée par la Bulgarie, sauf si celle-ci était alliée à deux autres puissances (ici l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie)[16].
Les Britanniques, pour attirer cependant la Grèce dans l'Entente, proposèrent au successeur de Venizelos de donner Chypre à la Grèce en échange de son aide. Le Premier ministre Alexandros Zaimis refusa[17], preuve que le gouvernement grec avait choisi de démembrer prioritairement l’ancien allié, la Serbie, et non l’Empire Ottoman.
Complication pour ce projet, Venizelos avait autorisé juste avant d'être démis de ses fonctions un corps expéditionnaire anglo-italo-français de 250 000 hommes commandés par le général Sarrail à s'installer à Salonique. Les 150 000 rescapés de l'armée serbe, évacués d'abord vers Corfou, occupée dans ce but par l'Entente, rejoignirent Salonique en avril 1916 (non sans que le roi Constantin et son nouveau Premier ministre Stephanos Skouloudis leur aient interdit d'emprunter le Canal de Corinthe). Le gouvernement grec autorisa même les troupes bulgares (ennemies de l’entente) à s'avancer vers Salonique en leur accordant les places fortes de Serrès et Kavala[18]
Après avoir tenté une dernière conciliation auprès du souverain qui refusa de le recevoir, Venizelos quitta Athènes pour retourner en Crète. Il publia alors (27 septembre 1916) une proclamation à « l'hellénisme entier » lui demandant de prendre en main ses propres destinées et de « sauver ce qui pouvait être sauvé » en coopérant avec l'Entente pour que « non seulement l'Europe soit délivrée de l'hégémonie allemande, mais aussi les Balkans des prétentions à la suprématie bulgares »[19]. En novembre, Venizelos organisa à Salonique un gouvernement provisoire de Défense nationale (Ethniki Amyna), rival du gouvernement fidèle au roi mené par Spyrídon Lámpros. Ce fut l'« Ethnikos Dikhasmos ». La Thessalie et l'Épire, ainsi qu'une partie de l'armée, suivirent Venizelos.
Une zone neutre entre la Grèce du nord et la « vieille Grèce » fut organisée par l'Entente, qui soutenait politiquement et financièrement le gouvernement Venizelos. Une flotte franco-britannique, commandée par l'amiral Dartige de Fournier, occupa la baie de Salamine pour faire pression (comme lors de la guerre de Crimée ou en 1885) sur Athènes, à qui divers ultimatums successifs, concernant principalement le désarmement de l'armée grecque, furent envoyés. Nicolas II refusa cependant que Constantin fût déposé.
Le 1er décembre 1916, le roi Constantin céda aux exigences de l'amiral français, et les troupes de Dartige de Fournier débarquèrent à Athènes pour s'emparer des pièces d'artillerie demandées. L'armée fidèle à Constantin s'était cependant secrètement mobilisée, et avait fortifié Athènes. Les Français furent accueillis par un feu nourri. L'amiral dut se réfugier au Zappéion, et ne put s'enfuir qu'à la faveur de la nuit. Le massacre des soldats français fut surnommé les « Vêpres grecques ». Le roi félicita son ministre de la guerre et le général Dousmanis[20].
L'Entente n'agit pas tout de suite. La Russie, mais aussi l'Italie, hésitaient. Ce ne fut que le 11 juin 1917 que l'abdication de Constantin fut exigée. Le 12 juin, sous la menace d'un débarquement de 100 000 hommes au Pirée, il partit en exil, sans officiellement abdiquer. Son second fils Alexandre monta sur le trône. Ses fidèles, dont le général Dousmanis et le colonel Ioannis Metaxas, furent déportés en Corse. Le 21 juin, Venizelos forma un nouveau gouvernement à Athènes, et le 26, des troupes de l'Entente s'y installèrent. La Grèce, avec une armée purgée de ses éléments favorables à Constantin, entra en guerre, du côté de l'Entente, contre la Bulgarie et l'Empire Ottoman.
En août 1920, le traité de Sèvres accorda à la Grèce la Thrace, les îles d'Imbros et Ténédos et Smyrne (qui avait alors plus d'habitants grecs qu'Athènes) ainsi que tout son arrière pays. Cet hinterland était placé sous mandat de la Société des Nations avant un référendum prévu pour 1925.
Cependant, le Grand Schisme n'était pas fini. Aux élections législatives de 1920 s'affrontèrent les monarchistes (fidèles à Constantin, pas à Alexandre qui venait de décéder, mordu par son singe) et les libéraux de Venizelos. Les monarchistes firent campagne pour la démobilisation et la paix, proposant « une Grèce petite, mais honorable ». Les libéraux poussaient à la reprise du conflit pour créer une « Grande Grèce embrassant deux continents et cinq mers (mer Méditerranée, mer Égée, mer Ionienne, mer de Marmara et mer Noire)[23]. » Les royalistes remportèrent les élections et restaurèrent Constantin. L'armée fut purgée de ses éléments vénizélistes.
L'incendie de Smyrne
L'incendie de Smyrne
L'application du Traité de Sèvres décida des événements. Contrairement à la ville, l'arrière-pays de Smyrne était majoritairement turc et opposé à la domination grecque. Les monarchistes au gouvernement renièrent leur programme électoral et sous couvert de maintien de l'ordre entamèrent une politique expansionniste. Ce fut une nouvelle guerre gréco-turque. Cependant, depuis le retour au pouvoir de Constantin, les Occidentaux se méfiaient de la Grèce. Celle-ci ne pouvait plus compter sur la même aide qu'en 1918. Toutes les demandes de prêts, d'armes, de munitions, voire de vivres furent rejetées. La Turquie, menée par Mustafa Kemal opposa une forte résistance. Le nationalisme grec se heurtait au nationalisme turc. L'offensive grecque sur Ankara en mars 1921 fut un désastre. En mars 1922, la Grèce se déclara prête à accepter la médiation de la Société des Nations. L'attaque menée par Mustafa Kemal le 26 août 1922 obligea l'armée grecque à se replier devant l'armée turque, qui massacra tous les Grecs présents dans la région. Smyrne, évacuée le 8 septembre, fut incendiée. On estime que 30.000 Chrétiens furent alors tués.[24] .
Le traité de Lausanne qui suivit fut défavorable à la Grèce, qui perdit la Thrace orientale, Imbros et Ténédos, Smyrne et toute possibilité de rester en Anatolie. Les Grecs étaient rejetés d'Asie Mineure après 3 000 années de présence. La Grande Idée ne serait jamais réalisée.
Pour éviter toutes nouvelles revendications territoriales, on procéda à un échange de populations, qu'on appellera la « Grande Catastrophe ». Pendant le conflit, 151 892 Grecs avaient déjà fui l'Asie Mineure. Le Traité de Lausanne déplaça 1 104 216 Grecs de Turquie, 40 027 Grecs de Bulgarie, 58 522 de Russie (à cause de la défaite de Vrangel) et 10 080 d'autres provenances (Dodécanèse ou Albanie par exemple). Au total, la population grecque augmenta d'un seul coup de 20 %[25].
En échange, 380 000 Turcs quittèrent le territoire grec pour la Turquie et 60 000 Bulgares de Thrace et de Macédoine rejoignirent la Bulgarie. L'accueil immédiat des réfugiés coûta à la Grèce 45 millions de francs, puis la Société des Nations organisa un emprunt de 150 millions de Francs pour l'installation des réfugiés. En 1935, la Grèce avait dépensé 9 milliards de Francs en tout[26]. La Grande Idée avait coûté très cher, et son échec partiel l'effaça du premier plan de la vie politique pour un temps. [b]En 1930, Venizelos se rendit même en visite officielle en Turquie et proposa Mustafa Kemal pour le prix Nobel de la paix.[/b]
La Grande Idée n'avait pas tout à fait disparu. Elle continuait, sans dire vraiment son nom, à servir, soit la propagande d'un gouvernement, soit à détourner l'attention de la population.
Ainsi, après son coup d'État du 4 août 1936, Ioannis Metaxas proclama l'avènement de la « Troisième Civilisation Hellénique », après la Civilisation de la Grèce antique et la Civilisation byzantine[27]. L'attaque italienne depuis l'Albanie et les victoires grecques permirent à la Grèce de conquérir pendant l'hiver 1940-1941, l'Épire du nord qui fut alors administrée comme une province grecque, avant l'offensive allemande d'avril 1941.
L'occupation, la résistance puis la guerre civile repoussèrent la Grande Idée à l'arrière-plan. L'annexion des îles du Dodécanèse en 1947 n'a d'ailleurs rien à voir avec celle-ci. Elle est juste le résultat de la défaite italienne et du fait que la Grèce faisait partie du camp des vainqueurs.
L'échange de population en 1922 n'avait pas été tout à fait total. En effet, des Grecs étaient restés à Constantinople, devenue Istanbul. On comptait encore aussi 120 000 Turcs en Grèce. Jusqu'aux années 1950, surtout grâce à la pression de l'OTAN, la Grèce et la Turquie avaient entretenu des relations cordiales. Chypre, occupée par le Royaume-Uni, devint la « pomme de discorde ». En 1955, le colonel de l'armée grecque mais d'origine chypriote Georges Grivas lança une campagne de désobéissance civile, puis d'attentats, dont le but était d'abord de chasser les Britanniques, puis à terme l'enosis avec la Grèce. Le Premier Ministre grec, Alexandros Papagos n'y était pas défavorable. Les Britanniques jouèrent les Turcs chypriotes contre les Grecs chypriotes. À la demande d'enosis de la population grecque (80 % de la population chypriote), les 20 % turcs répondaient par une demande de « taksim » (partition). Les problèmes chypriotes eurent des répercussions sur le continent. En septembre 1955, réagissant à la demande d'enosis des Grecs chypriotes, des émeutes anti-grecs eurent lieu à Istanbul : 4 000 magasins, 100 hôtels et restaurants et 70 églises furent détruits ou endommagés[28]. Cela entraîna la dernière grande vague de migration de la Turquie vers la Grèce.
Les accords de Zurich de 1959 aboutirent à l'indépendance de l'île au sein du Commonwealth britannique. Les affrontements inter-ethniques à partir de 1960 entraînèrent une intervention célèbre du président des États-Unis, Lyndon Johnson et l'envoi d'une force d'interposition des Nations unies en 1964.
La situation chypriote fut récupérée par la dictature des colonels. Celle-ci présenta son coup d'État du 21 avril 1967 comme le seul moyen de défendre les valeurs traditionnelles de la civilisation helléno-chrétienne. Le brigadier-général Stylianos Pattakos déclara en 1968 :
« Jeunes de Grèce... Vous recélez, dans vos poitrines et votre foi, ce profond sentiment du sacrifice. Il remonte au « Venez les prendre ! » de Leonidas, au « Je ne vous donnerai pas la Ville. » de Constantin XI et au « Non ! » de Metaxas. Il est dans le « Halte ou je tire ! » du 21 avril 1967[29]. »
La partition de Chypre
La partition de Chypre
La grandeur de la Grèce de l'Antiquité à Byzance, puis celle des divers dictateurs refaisait surface. La Grande Idée n'était pas loin.
La crise pétrolière de 1973 envenima les relations gréco-turques. Du pétrole fut découvert près de Thasos. La Turquie demanda à pouvoir prospecter dans des zones qu'elle se disputait avec sa voisine grecque. La situation des colonels se détériorait. Les étudiants s'étaient révoltés en novembre 1973 et la junte avait envoyé les chars reprendre l'École polytechnique. La Grande Idée fut alors à nouveau utilisée pour détourner l'attention des problèmes internes.
Sur fond de crise pétrolière en Égée, le Brigadier-Général Ioannidis tenta, en juillet 1974, de déposer le Président chypriote Makarios et de procéder à l'enosis de Chypre. Cela entraîna une réaction immédiate de la Turquie. Elle envahit le nord de l'île, à majorité turque. Les deux pays procédèrent à une mobilisation générale. Cependant, la dictature grecque ne survécut pas à ce nouvel échec. La Grande Idée avait encore des répercussions en politique intérieure.
Dans une Europe stabilisée, la Grande Idée semble bel et bien avoir disparu, même si, des différends gréco-turcs à propos de zones frontières rappellent encore certaines revendications irrédentistes grecques. Mais, l'économie (pétrole ou pêche) est devenue la cause principale de ces disputes.
Zito to megalo lao ton ellinon
Pourquoi utilisez le pseudo d un autre ????
Dans quel but ???
Si non
Faudrait que tu nous file le lien
Pour I MEGALI IDEA
Notre defaite pour moi fut une victoire pour l avenir de la Grece,meme si ca nous a coute tres tres cher en perdant le berceau de l Ionie,de la chretiente orthodoxe et de Cobstantinople ,sans parler de tout nos freres deracinnes et qui furent massacre ,mais le passe est le passe
Mais il est en nous eternellement
A cette epoque si nous avion pas echanger les popullation entre nous et avion garder le district de Smyrne
Aujourd hui la Grece aurait ete un etat binationale vu l explosion demographique des turcs pendant un siecle
En 1922
Le rapport démographique était voisin de 1 à 2 en 1923, il est maintenant supérieur à 6. Au moment des échanges de population, la Grèce comptait 6 millions d’habitants et la Turquie 13 ; aujourd’hui la Grèce en a 11 et la Turquie atteint 70 millions d’habitants.
Et les turcs sont 71,2 millions d’habitants mi-2003 alors qu ils etaient 60.528.300 en 1994
Le pays devrait en effet rejoindre vers 2015 la population de l’Allemagne, avec quelque 82 millions d’habitants
Pour Smyrne de 1922
En 1914, la tendance s'est encore renforcée dans tout le sançak, d'après l'Annuaire oriental daté de 1915. La population est évaluée à 500 000 habitants, ce qui est excessif, répartis entre un peu moins de 30 % de Turcs, 64 % de Grecs, 4 % de juifs, 2 % d'Arméniens et quelques 2 000 « étrangers ». En chiffres absolus, Smyrne était la ville infidèle de l'Asie Mineure, « Gâvur Izmir ». La prise de la ville signifia l'assassinat ou la brutalisation de la population arménienne résiduelle, la destruction des deux tiers de la ville par les flammes puis l'expulsion des vieillards, femmes et enfants grecs-orthodoxes vers la Grèce ainsi que la déportation des hommes valides vers l'intérieur de l'Anatolie turque.
Venant de ce site
http://www.yevrobatsi.org/st/item.php?r…
Au moment du traité de Lausanne (1923), près de 300 000 Grecs orthodoxes étaient autorisés à résider en Turquie (alors qu'ils étaient deux millions en 1922 à habiter Istanbul, Kadiköy (Chalcédoine), Imbros (Gökçeada) et Ténédos (Bozcaada), les îles des Princes et à Derques). On ne sait plus trop combien il reste de Grecs aujourd’hui, mais les estimations laissent croire qu’ils seraient tout au plus 9000; il parait plus vraisemblable que le nombre se soit réduit aujourd'hui à quelque 2500 individus. La plupart d'entre eux habitent Istanbul, ainsi que dans les îles d'Imbros et de Ténédos (aujourd'hui en turc: Gökçeada et Bozcaada); de toute façon, il leur est interdit d'habiter ailleurs. C'est pourquoi les jeunes ont tendance à quitter massivement le pays pour vivre en Grèce ou en Amérique du Nord.
On sait ce que sont devenu nos freres constantinopolitains et d'Imbros et de Ténédos qui furent virer progressivement durant tout le siecle passe
Donc pour moi la Grande catastrophe a sauve la Grece car aujourd hui on aurait ete submerge par une tres tres grande minorite turcque en Grece si il n y avais pas eu lieu les echanges de popullation ente le Grece et la Turquie en 1923
Et pour moi la Grece est assez grande comme ca
La grandeur d un pays n est pas sa superficie mais la grandeur d ame de son peuple
Zito to megalo lao ton ellinon
Amicalement
Ps :et si tu n es pas un provocateur ,utlise un pseudo qu on puisse te reconnaitre ,merci de ta comprehension
En réponse à Zito to megalo lao ton ellinon par alex
Re: Zito to megalo lao ton ellinon
Ah , ne trouves pas honteux qu'un pays merveilleux sous le Macédonien Alexandros, soit devenu un pays aussi petit ?
Tu trouves normal qu'on ne reussise pas à reconquerir nos territoires occupées, Chypre, Asie mineure, toute la Macédoine ?
Pour toi,
quelques chiffres:
131.990 km², soit plus petite que la roumanie ?
Est ce à dire que tu te fiche de savoir que chypre devienne Turque tant que survit encore la mentalité Grec ? Au final, ne resteront que les Xenotemini, les Grecs seront comme les Hébreux, un peuple sans Terre.
N'as tu pas honte de savoir que nous sommes surnommés les "gayreek" par les turques, du fait qu'on ait peur de répondre à leurs provocations ? qu'il n'y aucun repondant face aux provocs des Loups gris à Bruxelles ?
Oui, la Grèce a besoin de libérer les territoires occupées, de Chypre, mais d'Asie mineure, et du Fanari, et d'epire du nord aussi.
rien, ne va pas sans l'autre
"Elefteria kai thanatos"
En réponse à Zito to megalo lao ton ellinon par alex
Re: Zito to megalo lao ton ellinon
[quote=Alex]Pourquoi utilisez le pseudo d un autre ????[/quote]
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En réponse à Re: Zito to megalo lao ton ellinon par Alexandrakos
Re: Zito to megalo lao ton ellinon
Alexandrakos si t a peur c est ton probleme
Tu parle .tu parle mais va aire ton service militaire ,si tu veux etre utile
Tu parle de la Turquie et des loups gris,ils t impressionnent on dirait
Moi quand je les voie ,je rigole car c est eux la catastrophe de la Turquie
Si tu te sent interpeller par ce qu il dise c est que tu leur donne trop d importance ou peut etre tu les jalouse,un comble n est ce pas
Tu parle de superficie ??
Le Tchad 1 284 000 km²
Le Niger 1 267 000 km²
L Angola 1 246 700 km²
L Éthiopie 1 127 127 km²
La Bolivie 1 098 580 km²
La Mauritanie 1 030 700 km²
La Tanzanie 945 087 km²
Le Mozambique 801 590 km²
Ce sont tous des pays plus grand que la France ou de la Turquie en superficie
Et ca leur donne quoi ??
La superficie ne fait pas la force d un pays
Le Royaume unie a 244 820 km²,elle est une puissance
Pays-Bas a 42 679 km² ,c est un pays riche
Et je te parle pas du Suisse ou de Luxembourg
La Grece actuellement a ses territoires de l epoque classique sans ses colonies
Du temps d Alexandre ,on a domine le monde connu,mais on etait toujours peu nombreux pour dominer ces territoires par le nombre de population
Les Grecs ont toujours ete peu nombreux que ce soit durant l antiquite,epoque hellenistique,durant l empire byzantin et aujourd hui
On est des voyageurs epicuriens et on a toujours donne notre savoir aux autres
On s est toujours defendu heroiquement rarement attaque les autres
Notre berceau a tous est la Grece actuelle
C est la que notre civilisation a debute et a partir de la quelle s est repandu dans le monde
Tu parle des juifs
Israel a une superficie de 20 770 km² et dans ce chiffre est inclus la Cisjordanie 5 860 km² et la Bande de Gaza 360 km²
Et alors ca fait des Israeliens un petit peuple ??
Ce que tu dis ici c est tes fantasmes d un jeune garcon pubere
Et tu nous montre tes peurs
Et oui mon ami,t a peur
Que veux tu t a perdu ce que c est d etre grec
Moi personne ne fait peur et pas un seul pays
Mais je suis realiste
Et je ne ferais pas a l autre,ce que je ne veux pas qu il me fasse
Mais si il ose ,ca sera mal barer pour lui
Comme pour la Turquie ,elle paye depuis plus de trente ans son invasion de Chypre et c est son peuple qui en patit du moin concernant leur avenir europeen
Au fait tu parle grec ou t es encore un qui parle pour rien dire ,pour frimer
Tu sais c est bien de te la jouer mais moi quand j etais en Belgique et j allais a Scharbeek ou a Saint Josse ,tout les turcs qui me conaissait ou savait que j etait grec,me saluait et voulait m offrir un verre
J ai rencontre des loup gris,c est eux qui me faisait le plus rigoler avec leur carte de la Grece ou de Chypre completement inclus dans leur Turquie, tu sais des qu il me voyait ,il me parlait pour me dire leur conneries sur le Phanar ,Chypre etc, certain voulais meme jouer aux durs et moi je leur disais tout simplement :
MAis ta peur encore de la Grece,mon petit,pourquoi tu t exite
C est bien t a raison faut que t es peur des grecs
Direct le mec se calmait et me disait j ai pas peur mais tu sais j ai rien contre les grecs mais vous nous faites chier sans cesse
On a l Iran,l Irak ,la Syrie,les russes et c est avec vous qu on doit le plus se mefier meme chez nous
Je lui dit t a raison c est nous qui vous encerclons de partout et t a meme besoin de ton pasport pour aller te baigner
Et ca terminait par un arak
Alexandrakos faut pas avoir peur t a ete contamine par la peur qui existe en occident
Sort rencontre des gens va au centre de Bruxelles fait toi des copains turcs,marocains,albanais,flamands,bruxellois
Et arrete de faire ta parano
On a perdu en 1922 ,faut accepter ,pour Chypre la partition equitable est la meilleur solution chacun chez soit car ils font trop de gosses les turcs
Le turcs sont des gens bien et tu sais si ils parlent tellement de nous c est qu ils nous respectent car on est pour eux leur seul adversaire qu ils craignent
Le reste ses des fanfaronnades que tu fais toi aussi ,normal t es comme les turcs t a peur aussi
Et si tu veux etre utile ,fait des gosses mon petit
Ta leme
En réponse à Re: Zito to megalo lao ton ellinon par iNFO-GRECE
Re: Zito to megalo lao ton ellinon
Cher webmaster je suis enrengistre mais le pseudo alex etait deja pris et je me suis enrengistre avec le pseudo Tikoalex
Mais ca faisait plus d un an que j etais deja actif sur ce forum avec mon pseudo alex donc j ai continue a utilise mon prenom
Pour ce qui d etre abonne comment pourrais je m abonne a Info en payant via virement bancaire et non par carte de cradit de Grece
J aimerais bien que vous me le dite pour mettre moi aussi ma contribution a votre excellent travail
Est ce possible de changer le pseudo tikoalex enrengistre en alex etant donner qu une autre personne dans le passe l avais enrengistre
Si c est possible dite moi comment le faire meme par PM
Ta leme
j ai un fils autiste,
bjr cher monsieur.
je viens de lire votre article, sur le net, je suis tres toucher , j ai un garçon autiste,de 4 ans. je suis algerien, j ahabite en algerie, mais chez nous cette maladie n as pas des specialistes, meme des centres, alors je me retouve pas avec les besoins,de mon fils, meme comment faire , j ai pas une connaissance , meme ma famille, nous vivons sur le cochemare.de cette maladie,
svp aidez nous, de nous sortir de ce probleme .
mon mobile c est c est ; 213 71 53 62 10 .
un mot de votre part me chaud au coeur.
mes salutations