Je suis extrêmement pris actuellement, cependant je livre à votre reflexion, en vue d'un prochain échange que:
1- [u]pour Chypre[/u], vous rendez les Chypriotes du sud, dont environ la moité sont réfugiés, spoliés, en déni de leur bon droit, coupables des résultats d'un vote démocratique. Ils ont le droit et le devoir de donner leur avis sur une proposition complexe, inéquitable, irréalisable, faite par l'ONU, criminellement démissionnaire devant l'occupation militaire turque (depuis 1974!) et l'implantation de squatteurs anatoliens (qui -parait-il- dépassent maintenant en nombre les chypriotes turcs autochtones).
2- [u]pour les Kurdes[/u], hélas autrefois tueurs d'Arméniens ( "non génocidés" osent dire certains) et de Grecs, ils furent souvent bénéficiaires des biens ainsi obtenus. Les enfants de ces Kurdes, sont, hélas encore, -croient-ils- acculés à un combat d'indépendance ou d'autonomie passant par le terrorisme, les morts d'innocents, comme il y a eu tant et tant d'exemples historiques, à commencer par l'Empire ottoman, dans ses conquêtes européennes au XIXème siècle. On va jusqu'à emprisonner leurs députés élus! On refuse aux Kurdes les droits que réclame la Turquie pour ses congénères-corréligionnaires à Chypre.
La Turquie a "réglé" son "problème" des "allogènes", comme par hasard autochtones depuis toujours et chrétiens, Arméniens et Grecs avant tout, au XXème siècle. Avec sa très nombreuse "minorité" kurde, mahométane, ce n'est pas pareil, et le XXIème siècle commence...
Nous pourrons en parler, en pensant au "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes" ( discours en l'air...) et au fait qu'[u]au coeur du Moyen-Orient[/u] un peuple, nombreux, les Kurdes est réparti entre plusieurs pays: Turquie, Perse, Irak, Syrie. Ces pays dénient spécificité, langue (souvent), culture, histoire kurdes et la juste possibilité de se réunir et de vivre -bien ou mal-entre Kurdes.
Il y aura malheureusement encore du sang versé, et c'est à désespèrer des Hommes et de leurs "têtes" politiques et de la Justice.
Quant à l'Histoire, au Passé, on ne les changera pas, même si on ne l'interprète pas de la même façon, comme vous et moi... Ils ne me gênent pas pour attendre l'avenir.