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Antithèse

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Submitted by Eto D. on

Bon, puisqu'il semble qu'un seul point de vue soit de mise sur ce forum (celui des pauvres Chypriotes Grecs - Cf les commentaires de Panos entre autres - face aux grands méchands Chypriotes Turcs - et au passage de l'ensemble de la Turquie) , ma curiosité maladive m'a poussé à me renseigner sur l'histoire et sur le comment du pourquoi (de plus, je n'aime pas me faire une opinion sur les avis d'un seul côté, c'est comme si je jugeais en ayant écouté que l'accusation sans avoir écouté la défense !). La plupart des contestations que je lis sur ce site ne sont jointes d'aucune source fiable ou alors, elles dates... J'ai par exemple cherché sur le net des traces concernant le financement Européen de l'Armée Turc, et à part celui prévu dans le cadre de l'Otan (La Turquie fait partie de l'Otan soit dit en passant !), j'avoue ne pas avoir trouvé quelque chose de concluant, et même si c'était le cas, je remarque que dans la pratique, le rapprochement des Grecs et des Turcs ont cet étrange effet visible pour les futurs appelés Grecs de voir leur Service militaire réduit de quelques mois (je crois me souvenir que j'aurai préféré profiter pleinement de ma jeunesse au lieu d'offrir quelques mois de ma vie à l'Armée française)...

Bref, ce n'est pas le sujet là... J'ai dans mes recherches (principalement motivées par les différents sujets lancé sur ce forum afin de parfaire ma connaissance sur les points "chauds" concernant les situations de Chypre et entre la Turquie et la Grèce, après tout, ayant des origines grecque, je suis un petit peu concerné), trouvé un article sur le site du "Monde Diplomatique", qui fait un bilan sur le "Non" des Chypriotes Grecs, et j'avoue que je suis resté assez dubitatif sur le sujet.

Donc, je me permet de faire un copier-coller ce cet article que je trouve incroyable et malheureusement d'une grande tristesse de voir que les responsables de la non-évolution d'une situation chaotique ne sont pas ceux que je croyais...

"Occasion perdue pour les Chypriotes

Comme le président Tassos Papadopoulos les y avait appelés à grand renfort de démagogie, les Chypriotes grecs ont rejeté à 76 %, le 24 avril, le plan de réunification proposé par les Nations unies, approuvé au contraire par 65 % des Chypriotes turcs. Cette affirmation de chauvinisme grec maintient la division de l’île, que l’entrée dans l’Union européenne offrait l’occasion d’unifier, alors même que la majorité des habitants du Nord s’émancipe du nationalisme turc.

Au soir de ce 7 avril, la voix du président chypriote grec se brise : « Mon peuple chypriote grec, je te prie de refuser le plan Annan. Je te prie de dire fortement “non” le 24 avril. Je te prie de défendre ton droit, ta dignité et ton histoire. » Seul un « non » – un « ochi » – pourrait empêcher la dissolution de la République. M. Tassos Papadopoulos ôte alors ses lunettes afin qu’on voie ses larmes, et lance : « Joyeuses Pâques ! »

Ce mélodrame entendait faire croire aux Chypriotes grecs que le plan des Nations unies représentait un piège mortel : cinquante-cinq minutes pour ses défauts, cinq secondes pour ses avantages. Après quoi la télévision d’Etat RYK partagea son écran en deux : d’un côté la foule nationaliste fêtant son héros devant le palais présidentiel, de l’autre les représentants des partis pesant le pour et le contre. Appelés à voter, près de 90 % des téléspectateurs répondirent « ochi » (1). En fin de campagne, la chaîne publique ira plus loin : elle interdira d’antenne le commissaire européen à l’élargissement Günter Verheugen et le repésentant des Nations unies Alvaro de Soto...

Les artifices de la communication (2) ne suffisent cependant pas à expliquer que la grande majorité des Chypriotes grecs ait rejeté le plan Annan le 24 avril. Certes, M. Papadopoulos et ses conseillers ont eu recours aux symboles de la lutte contre la puissance coloniale britannique dans les années 1950, puis contre l’invasion turque de 1974. Mais le refus était profondément enraciné dans les esprits, et ce pour trois raisons : un besoin de sécurité, la peur de tout risque politique et l’image de Chypriotes turcs concurrents et non partenaires du bien commun d’une île réunifiée.

D’où leur incapacité à mesurer les atouts d’un plan onusien qui, pourtant, ne fait que des vainqueurs. Aux Chypriotes turcs, il offre un Etat reconnu au sein d’une fédération, hors de la tutelle d’Ankara, ainsi qu’une perspective européenne de développement économique. Aux Chypriotes grecs, il assure la restitution d’un territoire où, théoriquement, les deux tiers des réfugiés de 1974 pourront retourner – et la possibilité, soit de récupérer un tiers des propriétés perdues et de les exploiter, soit d’être indemnisés.

Ensuite, toujours grâce à l’adhésion, la future République unie supprimera progressivement les dérogations temporaires à l’acquis communautaire. Loin d’officialiser une dérive permanente dans ce domaine, les représentants de Bruxelles ont veillé, lors des négociations, à ce que l’Union continue – tant que la Turquie voudra y adhérer – à peser en faveur d’une évolution de l’île harmonieuse et conforme aux acquis.

Quarante ans de conspiration
De ce rôle de l’Union dans les négociations, M. Papadopoulos n’a rien dit, fidèle à son engagement, non d’Européen mais de nationaliste grec enfermé dans le passé. Et pour cause : c’est le dernier homme politique encore actif de la génération qui a organisé la guérilla des années 1950 contre les Britanniques. Et l’Organisation nationale des combattants chypriotes (EOKA) se fixait pour but, non l’indépendance de l’île, mais son union (enosis) avec la Grèce. Après l’indépendance, en 1963, elle se lança dans une guerre civile meurtrière. M. Papadopoulos joua même un rôle décisif dans le plan secret Akritas, mettant sur pied des importations d’armes avec le chef des services secrets grecs Giorgos Papadoulos – l’organisateur, le 21 avril 1967, du putsch d’Athènes.

Traîtres à la République de Chypre, ces conspirateurs avaient leur pendant chez les Chypriotes turcs. Sous la direction de M. Rauf Denktash et de ses commanditaires à Ankara, ceux-ci aspiraient à la division (taksim) de l’île, exclue, comme l’enosis, par la Constitution de 1960. Pour eux, la guerre civile vint donc, en 1963, à point nommé. Les attaques grecques contre des quartiers turcs leur permirent de transférer les Turcs du Sud de l’île vers le Nord : au printemps 1964, 60 % des Chypriotes turcs vivent dans des enclaves contrôlées par des officiers turcs.

La séparation s’accomplit pendant l’été 1974, lorsqu’Ankara profita du putsch de la junte d’Athènes contre le gouvernement Makarios pour envahir le nord de l’île. Les Chypriotes grecs du Nord s’enfuirent dans le Sud, et le reste des Chypriotes turcs du Sud se retrouvèrent au Nord. Entamé en 1963-1964, ce « remaniement ethnique » eut pour organisateurs ces mêmes hommes politiques qui, quarante ans après, dirigent, des deux côtés, le camp du « non ».

Leurs arguments se ressemblent bizarrement. Tandis que M. Denktash dénonce le modèle fédéral comme une menace d’« extermination » des Chypriotes turcs, M. Papadopoulos y voit la fin de la République de Chypre à dominante grecque. Voilà plus de vingt ans que, à chaque espoir de solution politique, ils rabâchent la même chose.

Son pouvoir actuel, le président chypriote grec le doit à la coalition la plus étrange de l’histoire. En février 2003, le président du Diko, troisième force politique du pays avec 15 % des voix, parvient au pouvoir grâce à l’ex-Parti communiste (Akel). Premier parti avec 35 % des suffrages, celui-ci offre à M. Papadopoulos une majorité face à son prédécesseur, le conservateur libéral Glafkos Klerides. Mais les dirigeants communistes avaient promis à leurs militants que le nouveau président s’attacherait à faire entrer Chypre réunifiée dans l’Union européenne.

Cette chance a pris corps avec le plan de l’ONU, présenté en novembre 2002 par M. Kofi Annan dans un contexte triplement favorable :

– à Bruxelles, un consensus s’est dégagé pour faire de la solution du problème chypriote la condition de l’adhésion de la Turquie, adhésion encouragée par Washington, à la recherche d’un modèle de compatibilité entre culture marquée par l’islam et principes démocratiques ;

– en Turquie, le Parti pour la justice et le développement (AKP) de l’islamiste modéré Recep Tayyip Erdogan, qui a remporté les élections du 3 novembre 2002, s’attaque, sur la question chypriote, au blocage de l’armée turque et de l’establishment kémaliste ;

– à Chypre-Nord, le président Denktash perd le soutien de la population, qui mise sur l’adhésion à l’Union pour sortir de l’isolement et de la misère.

Ce dernier facteur a pris corps lors des élections de décembre 2003, avec la victoire des partis d’opposition, qui ne disposent cependant pas d’une majorité stable au Parlement. Chef du premier parti d’opposition et nouveau premier ministre, M. Mehmet Ali Talat a dû former une coalition avec le parti de M. Serdar Denktash, le fils du président. Ankara peut néanmoins contribuer à neutraliser le clan Denktash.

Or M. Erdogan l’explique sans détour : l’attitude obstinée de l’armée, des kémalistes et du Parti républicain du peuple (CHP, opposition) bloque toute perspective européenne pour la Turquie. C’est en décembre 2004 que doit être prise la décision d’entamer – ou non – les négociations d’adhésion. Le 26 janvier 2004, le gouvernement de l’AKP a donc demandé la reprise des négociations sur le plan de l’ONU, bloquées par M. Denktash. Au cas où les Chypriotes se montreraient incapables de trouver un compromis, le chef du gouvernement turc suggérait à M. Annan de trancher les désaccords et de soumettre son plan à référendum au Nord comme au Sud.

Ce tournant met M. Papadopoulos autant que M. Denktash échec et mat. Tant que le président chypriote turc faisait s’enliser toute négociation, son homologue grec pouvait accepter le plan en tant que « base de négociations ». Mais la relance du dialogue, à New York, l’a placé au pied du mur. Fini, le temps du bluff. Bien sûr, « Mister No et Mister Never » – comme les a baptisés l’opposant chypriote turc Mustafa Akinici – se sont cramponnés à des questions de forme pour éviter de négocier le fond. Pour les y contraindre, il a fallu tout le poids de la Grèce et de la Turquie, elles-mêmes sous pression européenne et américaine, et les modalités fixées par l’ONU : en cas d’échec, M. Annan proposerait directement un ultime plan aux électeurs chypriotes, le 24 avril.

A cette décision, M. Papadopoulos ne pouvait s’opposer, sauf à défier l’ONU, mais aussi l’Union européenne, désireuse d’accueillir Chypre réunifiée le 1er mai. D’autant qu’à Athènes, le gouvernement conservateur de M. Kostas Karamanlis, issu des élections du 7 mars, poussait lui aussi au compromis.

Après des semaines de sur-place à Nicosie, les négociations se transportent à Bürgenstock, près de Lucerne (Suisse). Malgré l’absence de M. Denktash, qui ne veut pas signer une « capitulation », et son remplacement par le premier ministre chypriote turc Mehmet Ali Talat, prêt – comme la délégation d’Ankara – à signer le dernier plan Annan, rien ne bouge : M. Papadopoulos montre son vrai visage (3). Avec son obstruction systématique, il se met à dos non seulement les représentants des Nations unies et le commissaire européen chargé de l’élargissement, M. Günter Verheugen, mais aussi la délégation d’Athènes. En revanche, M. Karamanlis ne veut pas rendre publics ses différends avec le président de Chypre.

Lorsque M. Annan propose son propre plan (dit Annan V), avec l’accord des Chypriotes turcs et des Turcs, M. Papadopoulos fait dire par un porte-parole qu’il s’agit d’une catastrophe : il satisferait presque toutes les demandes turques, mais très peu des demandes grecques. Cette propagande masque aux Chypriotes grecs les améliorations non négligeables qu’ils ont obtenues grâce à la pression de Bruxelles.

Cette première impression négative restera dominante. Elle aurait pu être corrigée si les partisans d’Annan V étaient passés à l’offensive. Mais l’Akel et le parti d’opposition Disy, dont les directions penchaient plutôt vers le « oui », ont reporté leur décision à des congrès organisés peu avant le référendum. C’est à un peuple abreuvé des seuls arguments du « non » que M. Papadopoulos s’est adressé. A quoi s’est ajouté le message de Pâques du synode orthodoxe, mettant en garde les fidèles contre le « chemin de Golgotha » et l’« humiliation (4) ».

Ainsi s’est créé un climat quasiment irréversible en faveur du « non ». Ayant pris conscience qu’un tiers de ses électeurs avait basculé (5), la majorité du comité central de l’Akel renoncera à soutenir le plan Annan. Le chef du parti, M. Dimitris Christofias, demandera le report du référendum et, finalement, deux jours avant le scrutin, appellera à voter non. Autrement dit, pour parer au danger d’un schisme du parti, l’ex-PC a déserté la lutte contre la division du pays.

Tout ou rien, rien du tout
En tant que parti des travailleurs, l’Akel a toujours prôné, contre le nationalisme, l’entente des Chypriotes grecs et turcs. Son soutien à M. Papadopoulos a donc consterné, au Nord, ses partenaires du Parti républicain turc (CTP). Le référendum sur le plan Annan V était sa dernière chance. Mais sa direction n’a pas osé défendre le « oui » – son journal Haravghi a même commenté négativement le plan de l’ONU. Faute de courage et de temps, l’Akel a abandonné l’initiative au président Papadopoulos…

Trois arguments auraient cependant suffi à démontrer à la population les enjeux de son vote :

– aucune solution ne peut satisfaire tout le monde, et notamment tous les réfugiés. S’il ne peut réparer une injustice historique, le plan Annan crée de meilleures conditions pour l’avenir. Et il n’y en aura pas de meilleur avant longtemps ;

– le plan onusien, de surcroît, est très flexible. Même les restrictions au retour des réfugiés (des deux côtés) peuvent être adoucies ou abolies si une majorité le décide au Nord comme au Sud. L’avenir dépend de la volonté des uns et des autres de vivre ensemble et en paix ;

– il faudrait enfin demander aux partisans du « non » comment, concrètement, ils atteindront les objectifs que le plan Annan n’a pas remplis. Ils se plaignent que tous les réfugiés ne puissent retourner dans leurs anciens villages, mais empêchent, avec leur « non », le retour de 100 000 d’entre eux. Ils pestent contre la présence prévue de 950 soldats turcs, mais permettent à 35 000 de rester sur le territoire de Chypre. Ils critiquent la décision de naturaliser 41 000 colons turcs dans le Nord, mais causeront l’émigration d’encore plus de Chypriotes turcs, laissant ainsi la place à de nouveaux colons (6). Les partisans du tout ou rien sont ceux du rien du tout...

Nul ne sait comment les choses vont évoluer. Les Européens devront s’habituer à ce « monde pervers » où les Chypriotes turcs parviennent à chasser le vieux Denktash, tandis le vieux Papadopoulos réussit à mobiliser les Chypriotes grecs. En disant « non » au plan Annan, Les Chypriotes grecs ont renoncé à cette solidarité si souvent – et gratuitement – proclamée avec leur compatriotes turcs. En revanche, au Nord, ils n’ont pas seulement voté majoritairement pour un avenir dont leurs compatriotes du Sud les ont privés : ils ont pris des risques lorsqu’ils sont allés manifester contre M. Denktash et pour l’Europe, surveillés et harcelés par les services secrets turcs, toujours contrôlés par l’armée. Ces véritables Européens de Chypre ne méritaient pas d’être punis.

Niels Kadritzke"

http://www.monde-diplomatique.fr/2004/0…

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Th. Efthymiou

Ne suffit-il pas de savoir que:

1- sur environ 500.000 habitants de Chypre, avant 1974, [u]80%[/u] étaient hellénophones, chrétiens orthodoxes, et avaient une conscience hellénique (pas necessairement "helladique") habitants depuis toujours leur île et [u]18%[/u] étaient turcophones, mahométans et avaient une conscience turque et descendaient d'envahisseurs ottomans (janissaires compris) ou de Grecs ayant changé de religion?

2- que, la population grecque est réfugiée, à[u] 50% [/u]de ses terres, dans son île, et qu'elle ne peut pas habiter, travailler, vivre sur son sol natal (parce que [u]18% ont pris 50% de l'île[/u])?

3- qu'une[u] armée d'occupation[/u] venue de Turquie occupe -[u]depuis 1974[/u]!- les terres spoliées, installe des squatters, a les armes de l'OTAN (qui n'étaient pas destinées à favoriser des conquêtes et créer des exodes)

4- que les politiciens turcs se suicideraient dans leurs ambitions et leur carrière s'ils reconnaissaient simplement ces faits connus de tous [u]et vrais[/u]?

5- que les turcs, ottomans puis kémalistes ont appris, au cours de leur longue migration vers l'est à conquérir, à ne jamais céder, à déporter et à tuer les nations, les peuples qui ne devenaient pas mahométans puis depuis Mustapha Kémal turcs: [u]Arméniens[/u] (la moitié d'un peuple -première nation devenue chrétienne- tuée en quelques mois!); Grecs d'Asie et d'Europe chassés par Lausanne, Constantinople, Imvros et Ténédos vidés de leur population grecque et chrétienne); Kurdes à qui l'on dénie leur nation et leur langue, toujours divisés entre plusieurs pays hostiles (quoique leurs parents aient massacré et spolié, les Arméniens puis les Grecs); "quasi"-génocide des Pontiques grecs et Pontiques hellénophones mahométans à qui leur langue est refusée, minorité chrétienne chaldéenne (qui prie en araméen, langue de Jésus-Christ).
Ces derniers évènements ne datent que du XX°s., nos parents vivants, documents, archives et mémoire accessibles... (lire Ternon).

Le "Monde" n'est pas, pour moi, un journal impartial, équitable, en particulier envers les miens. C'est une savonnette intellectuelle qui sait admirablement jouer d'un savoir-faire journalistique et d'une auréole d'objectivité que l'Histoire et l'examen des faits ne justifient pas toujours,. C'est un journal trop bien en cour.
Dater du lendemain doit -en psychanalyse- traduire le désir inavoué (ou inavouable...) de chercher à manipuler l'avenir, même immédiat. Diogène (de Sinope du Pont, "turque!") se serait amusé de nouvelles d'hier inscrites au lendemain...

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mer 05/10/2005 - 09:42 Permalien
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vivi

En réponse à par Th. Efthymiou

Et le journaliste qui a écris l'article est turc il me semble...
En tout cas ce parti pris et ignorant des médias qui n'ont rien compris au non chypriote est frustrant à la fin. Ils feraient pareil pour un "non" palestinien s'il y avait un tel referendum pour les territoires occupés par les israeliens?? je ne pense pas... l'ennui c'est que ces gens ne s'informent pas sur l'avant 1974 et ce qui s'est passé à cette date. Les victimes sont les turcs du Nord qui s'y sont installés et non les grecs du sud qui ont tout perdu.. C'est incroyable, venant du monde diplomatique en plus.

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mer 05/10/2005 - 19:30 Permalien
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panos

En réponse à par vivi

Vivi,

le monde diplomatique s'est laissé avoir par un journaliste qui pourfend les ... riches et égoistes chypriotes grecs (représentant l'européen opulant) alors que les turcs représentent le tiers monde martyrisé,

(on oublie juste qu'il y a 30 ans 2 chyrpiotes sur 5 se retrouvaient à la rue comme des clochards chassés par l'armée turque et que ce qu'ils ont c'est à la sueur de leur front et à leur sang qu'ils le doivent)

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mer 05/10/2005 - 23:24 Permalien
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Panos

Eto,

tu ne cites pas une source; sur le plan ANNAN de résolution de chypre refusé par les chypriotes grecs, la source c'est le plan lui-même

L'as tu lu????

Il est disponible, prends ton courage à 2 mains, et lis le (en entier, pas les grands principes du début) :

http://kypros.org/Annan_Plan_April2004…

Moi je l'ai lu et c'est sut cette lecture que se base mes analyses

Niels KADRITZKE dont tu cites l'article, a écris en Allemagne un livre sur chypre avec un chypriote turc du nom de Niyazi Kizilyurek

Et ses positions sur le plan ANNAN sont tout à fait criticables et fausses : par exemple les quotas de résidence sont autorisés sans limite de durée dans le cadre des mesures que peut prendre chaque état constituant (selon le plan) pour (cf projet d'acte d'accession de chypre à l'union européenne joint au plan, tu le trouveras si tu prends la peine de lire tout le plan ce dont je doute vu la façon dont tu caricatures mes messages qui ne sont pas aussi longs)

c'est digne de l'appartheid; ca ne remet pas en cause l'épuration ethnique

En outre il oublie que l'indemnisation des réfugiés ne couvre pas la perte de jouissance reconnue par la cour européenne des droits de l'homme et n'est constituée que par des bons, sans financement prévu;

il est faux de dire que les réufgiés récupèrent 1/3 de leurs biens; il y a des conditions si complexes et restrictives qu'on en est loin

Et qu'aucun colon ne doit partir selon le plan

Par ailleurs je n'ai jamais dit que les chypriotes turcs étaient de gros méchants

je ne te permets pas de caricaturer mes propos

au contraire partout dans le forum je me félicite du rapprochement opéré : de plus en plus de chypriotes turcs demandent les passeports de la république de chypre, de plus en plus viennent travailler au sud.

et c'est très bien comme ça

Aujoud'hui à chypre les chypriotes turcs ont les droits de tous les citoyens quand ils sont dans la zone contrôlée par la république de chypre; au nord les chyrpiotes grecs n'ont aucun droit

c'est un fait,

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mer 05/10/2005 - 22:51 Permalien
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panos

En réponse à par Panos

extrait de l'interview de pfirter à la tv chyrpiote turque :

prirter est un conseiller suisse d'annan, c'est le père du plan

Question 9. How many Greek Cypriots will be allowed to return to north and under what
conditions? Does this number include those to return to Karpas?

Pfirter: First let me clarify two things: the establishment of residency by Greek Cypriots in
the Turkish Cypriot state and the restitution of property are two quite different things and
would be dealt with separately by the plan. The fact that someone has a right to return
does therefore not mean that s/he is reinstated to his/her property nor does reinstatement
of a property automatically entitle the owner to residency rights. The other thing that is
important, is that the process of return would be a very gradual one.
After two years, people over 65 and their spouse or a brother or sister and former
inhabitants of four Karpas villages and their descendants would be allowed to return. Their
properties would however only be reinstated after three years if they are uninhabited and
otherwise after five years, provided the conditions are ful-filled. The number of elderly who would be eligible is about 12,500. Since these people all have rebuilt their lives in the
south and have family there that they could not take along, it is unlikely that they would in
large numbers go and live in what by now are Turkish Cypriot villages in the north,
especially before any of them get their houses back.
The number of people who were displaced from the four Karpas villages was about 6,000.
If we take the population growth of 40% that has since occurred among Greek Cypriots,
about 8,400 people would be eligible to return. However, most of these people have since
established livelihoods elsewhere in Cyprus and may well have professions that cannot be
exercised in the remote rural villages of the Karpas. It is therefore unlikely that more than a
fraction of this number would actually return.
After six years, other Greek Cypriots could establish residence in the Turkish Cypriot state
up to a level of 7% in any village. This level rises to 14% after 11 years and to 21% across
of the population of the entire state, roughly 40,000, after 15 years. It should be noted that
elderly people and people hailing from the four Karpas villages who are them-selves
exempted from limitations do count for the calculation of these percentages. Since former
inhabitants enjoy priority in establishing residence, all former inhabitants who would still be alive some 12 years after entry into force of the Foundation Agreement would likely be
able to return under the permissible ceiling of 14% and certainly under that of 21%. It is
therefore merely a theoretical possibility that someone would wait until he/she is over 65
and then return after the ceiling of 21% would have been reached.
I think that this debate about the number of people returning is largely besides the point.
The limits in the plan have the nature of safeguard clauses and are not targets. We do not
expect that these limits will be reached. If one looks at the pattern prevailing today in the
South of Cyprus, one will see that 80% of the population lives in the four urban areas.
Most houses in the villages are merely used for weekends and as summer houses.
There is no reason why it should be different for villages in the north. The fact that these
villages have become Turkish Cypriot villages and that the entire administration and
legislation will be solely in Turkish will actually make it quite unlikely that any Greek
Cypriots will want to establish residence there. Since southern Nicosia and southern
Famagusta would be Greek Cypriot, there is also no reason for Greek Cypriots to go and
live in the northern parts of these urban areas. This leaves Kyrenia as the only urban area
in the north. However the number of Greek Cypriots who hail from Kyrenia is quite small
and Kyrenia can be reached within 15 minutes from Nicosia if someone wants to do
business there. So even in Kyrenia, there is little likelihood of a big influx of Turkish
Cypriots. I would therefore predict that the number of Greek Cypriots establishing
permanent residence in the Turkish Cypriot state will remain very small indeed.
You may ask, why then did the UN not suggest lower limits. Well, this is a question of
human rights and of admissible limitations of the EU Acquis. Safeguard clauses must be
justified and reasonable. One can explain and justify a slow and gradual approach after 40
years of conflict and that for the preservation of bi-zonality and the Turkish Cypriot identity
of the Turkish Cypriot State, the vast majority of the population in that state must be
Turkish Cypriot, but it would be difficult to explain why 15 or more years after the entry into
force of the Foundation Agreement the Greek Cypriots could not be a minority of one fifth
of the population of the Turkish Cypriot state.

Question 13. Will the 1960 guarantee system still be in place?
Pfirter: Yes, as I just said, it will actually be considerably strengthened, namely by the
inclusion of the constituent states into the scope of the system.

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mer 05/10/2005 - 22:59 Permalien
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panos

jean catsiapis a répondu à l'article de kadritzke dan sle monde diplomatique d ejuillet 2004

évidemment sa réponse a été tronquée par le journal mais c'est déjà ça

« Occasion perdue pour les Chypriotes »

Maître de conférences à l’université Paris-X, M. Jean Catsiapis conteste l’analyse par Niels Kadritzke (« Occasion perdue pour les Chypriotes », Le Monde diplomatique, mai 2004) des résultats du référendum organisé à Chypre sur le plan des Nations unies.

(...) Le refus des Chypriotes grecs d’approuver la cinquième version du plan Annan, qui répond entièrement aux desiderata de la Turquie, ainsi que l’ont souligné nombre de quotidiens français, s’explique principalement pour des raisons de sécurité, puisque les troupes turques, aujourd’hui de l’ordre de 35 000 hommes, stationneront à Chypre au moins pendant quinze ans et seront constituées après cette période de 650 soldats, nombre du contingent turc présent sur l’île en 1974. Au cours de cette période et après celle-ci, la Turquie conservera le droit d’intervenir militairement dans l’île.

Les Chypriotes grecs savent par expérience que ce droit est une menace permanente pour leur sécurité. En effet, la Turquie, le 20 juillet 1974, a envahi Chypre en quelques heures, avec une armée de plusieurs dizaines de milliers de soldats soutenus par 300 chars et appuyés par des bombardements aériens au napalm sur les populations civiles, causant la mort de plus de cinq mille Chypriotes grecs.

(...) Il est aussi inexact de soutenir, comme le fait Niels Kadritze en conclusion de son article, que « les Chypriotes grecs ont renoncé à cette solidarité si souvent – et gratuitement – proclamée avec leurs compatriotes turcs ». (...) Le président Papadopoulos, qui, alors qu’il était jeune ministre du travail et de la santé, a mis en place un système de sécurité sociale dont les Chypriotes turcs ont été les premiers bénéficiaires, a tenu à adresser à ceux-ci, au soir du 24 avril, un message d’amitié dans lequel il réaffirmait sa volonté d’aboutir prochainement à la réunification de Chypre.

Il faut aussi souligner que, depuis le 23 avril 2003, c’est-à-dire depuis qu’a été entrouverte par l’armée d’occupation turque la « ligne verte », qui sépare depuis 1974 les deux communautés de l’île, sept mille Chypriotes turcs se sont fait soigner gratuitement dans les hôpitaux situés en zone libre.

La réconciliation entre les deux communautés est en bonne voie, puisque chaque jour 10 000 travailleurs chypriotes turcs passent au sud de la « ligne verte » et, par leurs salaires, payés en livres chypriotes, une monnaie solide, contribuent au relèvement économique de Chypre du Nord, où se rendent quotidiennement nombre de Chypriotes grecs venus découvrir ou redécouvrir le territoire de leur patrie auquel l’accès leur a été interdit pendant près de trente ans.

(...) Depuis le printemps 2003, plus de vingt mille Chypriotes turcs, soit environ le tiers de cette communauté, ont réclamé et obtenu du gouvernement chypriote un passeport de la République de Chypre et bénéficient donc, depuis le 1er mai 2004, de tous les droits attachés à la qualité de citoyen de l’Union européenne.

Au total, le plan Annan (...) ne constitue pas le plan de « la dernière chance ». Un autre projet plus soucieux de la défense des intérêts des Chypriotes grecs et des Chypriotes turcs que de ceux de la Turquie doit pouvoir être établi en liaison étroite avec l’Union européenne (...).

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mer 05/10/2005 - 23:01 Permalien
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panos

En réponse à par panos

Dans son article KADRITZKI insinue que les chypriotes grecs ne seraient pas de vrais européens aprce qu'ils ont refusé un plan qui :

- instaure des quotas d'installation dans une ville en fonctionde l'apaprtenance ethnique (ah, déjà 17% de grecs dans la ville, désolé monsieur vous ne pouvez pas vivre ici vous auriez du être chinois) pendant 19 ans (+ 30 ans déjà ca fera 50 ans)... et le plan de préciser de manière contradctoire que cela se ferait de façon "non discriminatoire" (il faut redéfinir le terme)

- permet SANS LIMITE DE DUREE à chaque état constituant de prendre des mesures pour faire en sorte qu'il n'y ait pas plus d'un tiers de personnes ayant la langue maternelle grecque au nord ou turque au sud ent ant que résidents permanents

c'est les quotas que les turcs réclament pour que l'entreprise d'épuration ehtnique ne soit pas remise en cause (c'est embêtant que 80% des habitants du nord aien tété grecs avant l'épuraiton ethnique)

C'est ce plan ANTI EUROPEEN, scandaleux, qui spolie en outre plusierus dizaines de milliers de chypriotes grecs de leurs biens, qui a été refusé par cex derniers

Mais aujourdh'ui quand un chypriote truc réclame son bien la jsutice chypriote le lui rend, même s'il est occupé par des réfugiés grecs depuis 30 ans : c'est ce qu is'est passé dans l'affaire arif moustafa : voici un article à ce sujet :

http://www.simerini.com/nqcontent.cfm?a…

CA C'EST L'EUROPE : l'état de droit, même si ca ne plait pas à la presse, même si ca embete certains, est appliqué là où la république de chypre exerce son contrôle

Pour mémoire voici un extrait du plan ANNAN :

D. DRAFT ACT OF ADAPTATION
TO THE TERMS OF ACCESSION
OF THE UNITED CYPRUS
REPUBLIC TO THE EUROPEAN
UNION

Article 2 Residence of Cypriot citizens
1. Notwithstanding existing provisions of Community law, the application of
restrictions, on a non-discriminatory basis, on the right of a Cypriot
citizen to reside in a constituent state of which he does not hold the
internal constituent state citizenship status shall not be precluded,

a. in the form of a moratorium, during the first six years following the
date of the entry into force of this Act;
b. if the percentage of such residents of the total population of a
municipality or village has reached 6% between the 6th and 9th years
and 12% between the 10th and 14th years following the date of entry
into force of this Act; and
168
c. if the percentage of such residents of the total population of a
constituent state has reached 18 % for a period of up to nineteen
years following the entry into force of this Act or until Turkey joins the
European Union, whichever is the earlier.
2. Thereafter, either constituent state may, with a view to protecting its
identity, take safeguard measures to ensure that no less than two-thirds
of its Cypriot permanent residents speak its official language as their
mother tongue is not substantially altered.

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mer 05/10/2005 - 23:16 Permalien
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panos

quand kadritzke dit :

"Les Chypriotes grecs du Nord s’enfuirent dans le Sud, et le reste des Chypriotes turcs du Sud se retrouvèrent au Nord."

c'est faux

c'est en 1975 à l'occasion des accords de vienne que DENKTASH a demandé que les chypriotes turcs du sud aillent au nord

la différence est que les biens des chypriotes turcs ont été confié à un organisme spécial et que la justice chypriote donne raison à cexu qui veulent récupérer leurs biens

par ailleurs le parallèle DENKTASH-PAPADOPOULOS c'est du journalisme à 2 euros.

C'est pas sérieux. DENKTASH a du sang sur les mains, pas PAPADOPOULOS

si on va chercher aux sources, on trouve

KADRITZKE fait partie de ces gens qui se gavent de mots de concepts et d'idéologies plutot que de faits

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mer 05/10/2005 - 23:21 Permalien
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Eto D.

En réponse à par panos

Merci Panos (et les autres qui formulent des réponses constructives, c'est à dire qui poussent à la refflexion) pour ces sources (je ne demande que ça). Je n'ai pas caché dès le début, que le sujet "Chypre" est un sujet que je ne maitrise pas du tout, et que je n'en connaissais que ce que l'on peut lire dans les grandes lignes et que ce que j'ai pu en lire dans vos interventions sur ce site. J'ai choisi cet article de ce journaliste allemand volontairement, je connais la position de l'allemagne sur la question Turque et ce journaliste - peu m'importe ses origines - présentait un texte qui allait dans le sens que je souhaitais pour formuler un avis opposé à ce que je pouvais lire sur le site. Je suis persuadé depuis longtemps qu'aucune question ne peut se resoudre et surtout qu'aucune solution peut être apportée à un problème si le problème n'est pas étudié sous tous les angles. La difficulté étant de trouvé un compromis acceptable par tout le monde.

Mon soucis lorsque je lis la plupart des interventions sur ce site, c'est qu'elles se concentrent à pointer du doigt tous les mauvais coté d'une chose (et chacun sait que c'est une chose très facile à faire avec la Turquie tellement elle est loin d'être un pays parfait - mais c'est quelque chose qui est aussi facile à faire avec le gouvernement déplorable qui est actuellement à la tête des états-unis).

Nous ne pouvons changer le passé, nous ne pouvons changer ce qui a été fait. Par contre, nous avons, je pense, le devoir de tenter de comprendre le passé (encore une fois en tenant compte de tous les points de vues) pour construire un avenir meilleur et d'éviter, enfin, de refaire encore et encore les mêmes erreurs que nos ancêtres. Si nous prennons par exemple ce qui se passe en Irak aujourd'hui, il me parait évident que vu les différentes ethnies qui peuplent le pays, qui ne s'entendaient jusqu'alors que parce le pays était dirigé par une main de fer, que la situation ne pouvait que se dégénérer, chacun voulant bien entendu prendre le dessus sur l'autre. Pour en revenir à Chypre, je n'arrive pas à chasser cette impression (mais je me trompe peut-être) que tout est fait pour entretenir les discordances.

Je lis que certains critique la "non-activité" du gouvernement grec qui (il est vrai un brin crispante lorsque nous voyons l'armée Turc s'amuser à déborder légèrement les limites de son espace aérien, mais n'oublions pas que ce ne sont pas les seuls), lorsque je lis certains topic, semble figé dans un immobilisme accablant. Cela semble en effet le cas, mais ce qui m'interesse, c'est qu'est ce qui motive cet immobilisme ? Les dettes du pays qui en font le mauvais élève de l'Europe ? L'influence Américaine sur le gouvernement grec ? La pression des autres pays Européens ? Un peu de tout à la fois ? Ou cet étrange similitude avec le grec moyen que j'ai pu croiser dans la rue et qui souhaite tout simplement vivre en paix, se concentrant sur quelle équipe il va parier pour les matchs du jour ? Je ne sais pas et j'avoue que je me pose des questions sur le sujet.

Pour moi, le mot qui prédomine toutes les opinions et tous les désirs doit être le mot PAIX. Nous nous devons de tout faire pour essayer de l'obtenir et de ne surtout pas fermer la moindre petite voix qui peut permettre d'avancer, même un petit peu. Lorsque je tombe sur un sujet qui titre "Bravo à l'autriche", je ne peux me résoudre à l'aspect négatif et définitf à toute discussion qu'il entraine. Si mes souvenirs sont bons, c'est toujours l'extrème droite qui est à la tête de l'Autriche, non ? Et étrangement, parce que l'Autriche à dit "non", je commence à croire que l'entrée de la Turquie dans l'europe n'est pas une si mauvaise idée que ça, car si elle peut permettre à amoindrir considérablement l'influence extrémistes dans les pays mulsulmans, il me parait évident qu'elle réduira également considérablement certains de nos propres personnages politiques qui se battent pour faire rêgner l'intolérance vers ce qu'après tout, nous ne connaissons pas vraiment.

Si la tolérance amène le respect des différentes cultures et donc la paix, l'intolérance finie toujours en conflit.

Pour finir, la seule chose que je souhaite, c'est de laisser les négociations se faire, de laisser une chance, même si elle est maigre, à la Turquie de rentrer en europe, car c'est une des seules voix que nous ayons de créer ce lien avec un monde qui commence à nous effrayer. Si la Turquie ne répond pas favorablement à ce que lui demande les Européens (Droit de l'homme, Chypre, Arménie etc...) nous aurons toujours la possibilité de dire "non" sur notre bulletin de vote.

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jeu 06/10/2005 - 13:01 Permalien
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panos

En réponse à par Eto D.

je suis bien d'accord sur la paix etc

mais la vraie paix se construit (à mon avis) sur des pas réels, concrets, palpables

le fait que chypriotes grecs et turcs se cotoient (au nord quand les chypriotes grecs vont voir leur maison en tant que touristes, au sud quand les chypritoes turcs travaillent ou vont aussi voir leur maison et parfois les récupèrent) c'est par exemple un pas concret

mais pas suffisant

après il faut aller au delà des mots

au sud de chypre non ca ne se passe pas sans crispations : la preuve est que la justice chypriote a été obligée de rappeler les règles dans l'exemple que j'ai pris MAIS au moins la justice fonctionne et n'importe qui peut y avoir recours pour réparer les injustices car c'estl'état de droit contrairement au nord

rien n'est parfait mais je ne peux pas laisser mettre sur un même plan une situation de non droit total (au "nord") et une situation pas parfaite mais soucieuse de respecter le droit (au "sud")

quand les chypriotes turc ont de spasseports de la république de chypre, le même que les chrpiotes grecs, c'est aussi un pas concret; ils ont toujours eu ce droit mais avec l'europe ils n'hésitent pas à l'utiliser

ce qui me décoit, c'est quand on reste dans le domaine des déclarations stériles sur l'union des civilisations, la paix, et tout un vocabulaire très joli mais pas suivi d'effet

quand j'aurai la possibilité de reprendre possession de la terre de ma famille au nord de chypre, ("moi" mais aussi les personnes originaires des régions les plus au nord de chypre qui dans le plan de l'onu perdent presque tout) je pourrai reconsidérer ma position parce que ca voudra dire qu'un pas concret, visible, palpable a été fait

le plan de l'onu donne à quelques uns ce qu'il arrache définitivement à d'autres

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jeu 06/10/2005 - 23:39 Permalien