Il naquit dans le village d’Ano Panaïa dans le district de Paphos. Il fut évêque de Kition en 1948 et archevêque de Chypre en 1950. Il fut un organisateur du mouvement de résistance chypriote EOKA (Organisation nationale des combattants chypriotes). Il assista en 1955 à la conférence de Bandung. Les Britanniques l’exilèrent aux Seychelles en 1956 pour complicité de terrorisme en rapport avec son organisation. Quand les Grecs, les Turcs et les Britanniques s’accordèrent sur les termes pour l’indépendance de Chypre, Makarios fut élu, essayant de composer entre les communautés grecque et turque du pays. Bien que Chypre eût été admise dans le Commonwealth en mars 1961, Makarios participa en septembre de la même année à la conférence des pays non-alignés à Belgrade. Alors que son mandat était sur le point de s’achever en 1965, il fut étendu jusqu’à 1968. [b]À cette époque, les États-Unis le considéraient comme le « Castro de la Méditerranée » en raison de similarités idéologiques supposées avec le dirigeant cubain.
[/b]
Makarios fut de nouveau candidat aux élections de 1968. Tout en déclarant l’«enosis» (rattachement à la Grèce) souhaitable il fit campagne pour le maintien de l’indépendance de Chypre, à l’inverse de son adversaire, le psychiatre Takis Evdokas, partisan de l’enosis.
En 1974, la junte militaire au pouvoir en Grèce qui espérait remplacer Makarios par un président favorable à l’enosis soutint un coup d’état à Nicosie mettant au pouvoir Nicos Sampson.
[b]
Le 19 juillet 1974, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, Makarios accusa la Grèce de mener une invasion de Chypre.[/b] Cette accusation d’invasion donna à la Turquie un prétexte, légitimé par le « Traité de garantie », pour envahir à son tour le nord de l’île en août 1974.
En décembre 1974, Makarios revint dans une île de Chypre divisée et reprit ses fonctions.
En 1977, il signa avec le dirigeant chypriote turc Rauf Denktaş une résolution qui prévoyait une fédération bi-communautaire et bi-zonale pour l’avenir de Chypre.
Makarios mourut le 3 août 1977.
Re: Makarios III
Davlucas a dit
[quote]Le 19 juillet 1974, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, Makarios accusa la Grèce de mener une invasion de Chypre. Cette accusation d’invasion donna à la Turquie un prétexte, légitimé par le « Traité de garantie », pour envahir à son tour le nord de l’île en août 1974.
[/quote]
Mais c'est sur, à vouloir le pouvoir a tout pris, il a finis par dire n'importe quoi pour empécher la grèce de remprendre son ile et finalement l'irréparable se produisit et Chypre devint indépendante!!
Mais pourquoi avoir voulut ça!! chypre est grecque, il est malade ce type!! tout ça pour gouverner tranquille et avoir son ile pour lui!!
Lis ceci : source (http://cdlm.revues.org/document653.html)
Dans les années 1870, les défaites ottomanes en Asie mineure entraînèrent des déplacements de populations musulmanes et notamment vers Chypre. Ceci suscita une importante émotion dans la population chrétienne, au point que les consuls européens et américains s’en mêlèrent. Londres, qui cherchait un point d’appui dans le bassin oriental, jeta alors son dévolu sur l’île, la Crète étant par trop agitée de façon endémique. Au Congrès de Berlin de juin-juillet 1878, en contrepartie de sa mainmise sur Chypre, la Grande-Bretagne reconnut à la Russie ses conquêtes asiatiques, promit la Bosnie-Herzégovine à l’Autriche-Hongrie et laissa la France libre d’intervenir en Tunisie.
[i][b]Un seul gouvernement n’avait pas été consulté, la Grèce qui croyait l’Enosis sur le point de s’accomplir. [/b][/i]
Le 2 juillet 1878, les Anglais prirent possession de l'île. Une fois encore, [i][b]les Chypriotes orthodoxes se trompèrent. Ils crurent que les Anglais étaient venus les libérer des Ottomans et qu’ils allaient les donner aux Grecs[/b][/i], comme l’archevêque Sophronios II le dit - en français – à l’amiral-gouverneur Lord John Hay :
[u][i]« Nous acceptons ce changement de gouvernement, avec d’autant plus de joie, que [b]nous croyons que la Grande-Bretagne aidera Chypre, comme autrefois les îles Ioniennes, à s’unir à la mère-patrie, la Grèce. (…) Nous sommes Grecs et nous voulons faire partie de l'Etat hellénique[/b] ».[/i][/u]
Dans un premier temps, l’anglicisation de l’île se fit au détriment de l’élément turcophone. Cette dernière communauté fut d’ailleurs considérée comme l’égale de la communauté chrétienne, alors qu’elle considérait toujours cette dernière comme « soumise ». En même temps, l’intégration dans l’Empire britannique n’entraîna pas pour Chypre, comme cela l’avait été pour Malte au début du siècle, un quelconque développement économique. Bien au contraire, l’île retomba dans un profond marasme économique.
[b][i]Les Chypriotes orthodoxes, déçus, demandèrent alors, de façon de plus en pressante, leur rattachement à la Grèce. Londres ouvrit la boîte de Pandore et opposa l’une à l’autre les deux communautés, sans trop cacher sa préférence pour la communauté musulmane qui était moins rétive à la présence britannique.[/b][/i]
La guerre italo-turque de 1911 et l’occupation du Dodécanèse par les Italiens, enfin les guerres balkaniques de 1912 et 1913, déclenchèrent à Chypre une exaltation nationaliste grecque qui aboutit, le 8 janvier 1913, à la réunion d’une assemblée de notables présidée par l’archevêque et qui proclama l’union de l'île à la Grèce.
Cette décision resta lettre morte avec l’embrasement de la Première Guerre mondiale. [b][i]Dès lors, la communauté orthodoxe, soutenue par les hauts dignitaires de l’Eglise, ne démordit plus de l'Enosis. Les Anglais tentèrent de s’y opposer en favorisant les communistes, puis la communauté musulmane, affolée à l’idée de se retrouver dans un ensemble à dominante chrétienne, et surtout grecque.[/b][/i]
Deux hommes incarnèrent, dans un premier temps, l’Enosis : l’ethnarque et archevêque Makarios III, et le général Grivas, fondateur de l’EOKA.
Mais alors que ce dernier ne voyait de salut que dans la lutte armée et l’intégration au royaume hellénique,[b][i] Makarios se persuada de plus en plus, d’abord que l’autonomie, ensuite que l’indépendance, étaient l’unique solution possible. [/b][/i]
Chypre connut alors une sale guerre coloniale. Pour s’opposer à ceux qui se voulaient Grecs, les Anglais soutinrent ceux qui se disaient Turcs22.
Mais Londres comprit que le jeu ne durerait pas longtemps. En 1958 et 1959, un accord fut trouvé prévoyant l’indépendance de l’île, mais tout fut négocié entre Londres, Athènes et Ankara. Chypre subissait, une fois encore, le dictat d’autres puissances.
Si Makarios entrevit sérieusement la chance que cela représentait pour son île, [b][i]il fut bien le seul[/b][/i]. Ni la communauté chrétienne, ni la communauté musulmane n’en voulurent.
Il n’est qu’à voir aujourd'hui le peu d’endroits où flotte le drapeau national, et la multitude d’emblèmes grecs ou turcs, pour comprendre la situation.
[b][i]Pire, lorsque Makarios III mourut en 1977, sa famille ne put obtenir que son cercueil fût recouvert du drapeau national, et ce fut avec le drapeau grec qu’il fut enterré.[/b][/i]
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[size=x-large]Réveille toi Davlucas,[/size] Makarios, homme d'Eglise oui! mais il est nul en politique!! et quel désastre!!!
En réponse à Re: Makarios III par αλεξιος
Re: Makarios III
En tout cas sur ce coup là, Wiki n'a pas été à la hauteur!
faut se méfier de wiki!!! il faut trier...
yia
En réponse à Re: Makarios III par αλεξιος
Re: Makarios III
Souvent tout ce qu iest ecrit sur les hommes politiques est forcément orienté.
Ainsi, i lfaut eviter de lire les articles wikipediesque de Sarkozy, de Boutin, de royal etc....
LEs socialistes au lieu de remplir le leur, vont essayer de décredibiliser le concurrent.
LA même chose se passe poru les entreprises concurrente.
Bref, pour trouver quelque chose de pointu, ça convient, mais pour tout ce qui peux porter à polémique, il vaux mieux recouper ses sources.
Oh, mais c'est tout parei lavec une encyclopedie propriétaires (:P)
[quote]EOKA (Εθνική Οργάνωσις Κυπρίων Αγωνιστών, Ethniki Organosis Kyprion Agoniston (Greek for National Organisation of Cypriot Fighters)) was a Greek Cypriot nationalist organisation that fought for the expulsion of British troops from the island, for self-determination and for union with Greece in the mid to late 1950s. The United Kingdom promised Greece that all the above would be a commitment to be fulfilled if Greece would enter World War II on the side of the Allies[citation needed]. Britain did not honor this commitment and EOKA engaged to free the Greek Cypriots from British rule. The leadership of AKEL, at the time (a communist organisation), opposed EOKA's military action, preferring strikes and demonstrations. This came into direct contrast with the previous leadership who some 5 years ago organised the plebiscite of 1950, where the vast majority of all Cypriots who voted were for the union with Greece (98%); though the referendum was deeply flawed and widely boycotted. Many members of the party fought in WWII on the side of the allies, in response to Britain's promise of union with Greece.
The organisation was headed by George Grivas, a Cyprus born Colonel in the Greek army, who distinguished himself during World War II and the subsequent Hellenic Civil War. Grivas assumed the nom de guerre Digenis in honour of the Byzantine legend Digenis Akritas, who repelled invaders from the Byzantine Empire during the Middle Ages. The EOKA was clandestinely supported by the Greek Government in the form of arms, money and propaganda on radio stations broadcast from Athens. Its military campaign began on April 1, 1955 and while its main target was the British military, the EOKA also targeted civilian installations on the island as well as assassinating pro-British Cypriots, informants, Taksim (Turkish Cypriot supporters of partition), and members of the Turkish Cypriot insurgent organisation, the Turkish Resistance Organization.
Over the period 30,000 British troops were assigned to combat the organisation. Troops were used to bring down any action that would evoke patriotic feelings (Greeks were not allowed to sing their National anthem and the education was controlled) as well as actively hunt EOKA personnel. During a student demonstration, British troops opened fire resulting in the death of numerous students. [citation needed]
On the 16 June 1956, the bombing of a restaurant by EOKA led to the death of William P. Boteler, a CIA officer working under diplomatic cover. Colonel Grivas immediately issued a statement denying a deliberate attempt to target American citizens. He further warned American officials, for their own safety, to avoid the establishments patronized by "our British enemy."[1]
In October 1956 an EOKA leader, Pilots Christofi, was captured by HIMEOBS during Operation Sparrowhawk. The following year Grigoris Afxentiou was burned while still alive by the British troops[citation needed]. A number of other Greek fighters were hanged, including a 15-year old poet, Evagoras Pallikaridis. [citation needed]
EOKA's activity continued until December 1959 when a cease-fire was declared which paved the way for the Zürich agreement on the future of the country.
The EOKA aim to rid Cyprus of British rule was partially met when on 16 August 1960 Cyprus achieved independence from the United Kingdom with the exception of two "Sovereign Base Areas" (SBA) at Akrotiri and Dhekelia. The settlement explicitly denied enosis - the union with Greece sought by EOKA. Although Cyprus gained its independence, it came with a complex constitution and the 1960 Treaty of Guarantee - a security arrangement compromising of a three-way guaranteeship from Turkey, Greece and Britain that neither would annex the independent republic. (see History of Cyprus).
After independence EOKA fighters formed regional associations such as ΣΑΠΕΛ (Σύνδεσμος Αγωνιστών Πόλεως και Επαρχίας Λεμεσού; Union of Fighters of Limassol and district) that have been participating in commemorations, museum collections etc. In the 90's a dedicated old people's home for ex EOKA fighters was constructed in the village of Palodhia, near Limassol.
A museum dedicated to the EOKA struggle was created in 1960 and is located in the centre of Nicosia.[2][/quote]
En réponse à Re: Makarios III par αλεξιος
Re: Makarios III
Selo nplusieurs sources (dont les bouquins d'histoire de Chypre selon ma source), ce serait les Grecs qui ne voulaient pas des Chypriotes.
Pourquoi ?
En réponse à Re: Makarios III par davlucas
Re: Makarios III
selon la rue grecque d'athène, c'est makarios qui ne voulait pas!
[b][u][i]pour info mon père a fait les manif pour l'énosis et c'est même fait matraquer par l'armée pour trouble à l'ordre public!!![/i][/u][/b]
c'est un exemple pour te dire que tout le monde voulait l'Union sauf ce bouffon de makarios qui a fait erreur stratégique dont l'Histoire de la Grèce se souviendra comme un mal.
En réponse à Re: Makarios III par αλεξιος
Re: Makarios III
En fait, les chypriotes font remonter tout ça en 1960. Et les Chypriotes que je connaissent dise que c'est de la faute des Grecs (et son grand père etait de l'EOKA non terroriste, c'est à dire la A, donc pro Makarios).
Mais bon, Nous, on va sans doute vivre tout ça dans quelques mois, avec l'explosion de la Belgique. Jee dirais que Daerden est une tapette et un poivrot :-) de ne pas vouloir le rattachement à la France(:P)
enfin, maintenant , vous l'avez l'enosis, mais en plus de la nation Grec, il y a d'autres nations (Allemande avec Autriche/Allemagne, Française, Celte, Basque, Catalane etc....).
Et le joru où il y aura l'euro, chypre sera aussi proche de la grèce que la Wallonie l'est actuellement de la France (et à vrai dire, que la Wallonie soit rattachée ou non à la France, cela n'aura au final que peu d'importances)