"L'hiver a été sec et les pluies du printemps n'ont pas été suffisantes pour maintenir l'humidité" dans les racines, constate auprès de l'AFP Charalambos Kontoes, ingénieur agronome à l'Observatoire d'Athènes.
Environ 660 départs de feu, recensés en dix jours, ont brûlé près de 50.000 hectares en Grèce. Les scientifiques évoquent des conditions climatiques «extrêmes» pour l'environnement.
Entre la régression des forêts, celle des cultures et la surchauffe des villes, l'écosystème grec apparaît en danger selon des experts. Près de 50 000 hectares ont disparu dans les incendies depuis le début du mois de juillet.