Une délégation d'hommes d'affaires américains est arrivée jeudi soir dans les territoires occupés de Chypre en passant par l'aéroport illégal du nord de l'île, provoquant une vague d'indignations dans la classe politique et parmi la population de la petite République chypriote où cette visite est ressentie comme une provocation planifiée par les Etats-Unis.
Le gouvernement américain se félicite que la Grèce ait été élue pour 2005-2006 membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Dans son point de presse lundi, le porte-parole du Département d'Etat, Richard Boucher, a déclaré que "naturellement nous nous félicitons de l'élection de la Grèce et des autres pays candidats. Nous nous préparons à collaborer avec tous ces pays et avec le Conseil de sécurité".
Le président français Jacques Chirac a félicité Costas Karamanlis pour sa victoire et celle de sa formation, la Nouvelle Démocratie, aux élections législatives de dimanche. M. Chirac qui, selon l'Elysée a également félicité de vive voix Costas Karamanlis lors d'une conversation téléphonique lundi à 18h, écrit dans son message dimanche soir "Vous connaissez mon attachement au renforcement des relations d'amitié anciennes, denses et riches qu'entretiennent la Grèce et la France. Au moment où vous vous apprêtez à prendre la tête du gouvernement de la République hellénique, je tiens à vous faire part de mon souhait de développer davantage encore le partenariat entre nos deux pays, au service d'une Europe plus forte, plus unie et plus efficace".
Des milliers de Chypriotes grecs et turcs traversent depuis deux jours la ligne verte qui divise l'île (euphémisme onusien pour désigner la ligne rouge qui sépare le secteur libre de chypre du secteur sous occupation turque) après les restrictions levées par le régime du chef chyproturc Raouf Denktash. L'Etat autoproclamé de la République Turque de Chypre du Nord a pris les autorités chypriotes de court, au lendemain de la visite du Premier ministre grec Costas Simitis sur l'île.