Lu (et résumé) de TV5
ANKARA - 30 X 05 - La Turquie est convaincue que le non français à la constitution européenne n' empêchera pas de négocier l'adhésion à l'UE.
Pour A. Gul ce non français n'a aucun lien avec l'ambition d'Ankara de rejoindre l'UE.
La décision de l'UE d'ouvrir le 3 X 05 des négociations avec Ankara est irréversible, a-t-il dit à Bahreïn, en visite officielle. L'issue référendaire française, "[u]quelle qu'elle soit, ne concerne pas la Turquie[/u]", a dit M. Gul, estimant que la négociation avec Ankara ne peut être remise en question "[u]en raison de modifications politiques ou légales dans un pays membre[/u]" de l'UE.
Le non français pourrait relancer le débat sur la place dans l'UE de la Turquie. "[u]La décision de l'UE est déjà prise[/u]", a dit M. Gul. Il a admis que le "[u]grand débat[/u]" en Europe sur les résultats référendaires devrait inévitablement "[u]intéresser[/u]" son pays. Si Ankara a jusqu'ici minimisé l'issue référendaire, on y pense que l'affaiblissement de Chirac, qui a fait campagne pour le oui et l' adhésion turque, posera problème.
"[u]Un non devrait renforcer l'image déjà négative de la candidature turque en France et isoler le président Chirac, qui est pratiquement le seul dirigeant français à soutenir clairement l'intégration turque[/u]", a commenté C. Aktar, spécialiste de l'UE. Pour lui, le non français va au delà du cas turc. "[u]C'est un message négatif à la philosophie entière de l'élargissement européen[/u]", a-t-il estimé.
B. Dedeoglu, prof. de relat internat. à l'Univ. Galatasaray, estime qu'il n'est pas question de différer les négociations si la Turquie remplit certaines conditions, notamment une certaine reconnaissance de Chypre. Elle souligne que l'intégration est compliquée par le non français. "[u]A moyen terme, l'arrivée au pouvoir en France et en Allemagne de dirigeants opposés à la Turquie pourrait changer la donne. L'amorce des négociations est acquise, mais l'important sera de continuer ces pourparlers[/u]", a-t-elle dit.
Pour clore chaque chapitre, a-t-elle affirmé, la route sera semée de nouvelles embûches. "[u]Cette situation sera un véritable casse-tête pour A. Babacan[/u]", négociateur turc à Bruxelles, a commenté Mme Dedeoglu.
La presse turque s'étonnait du rejet de la constitution européenne dans un pays fondateur de l'UE. Pour Cumhuriyet, c'est une "[u]défaite de la Turquie[/u]" après que les partisans d'entrée d'Ankara dans l'UE aient subi une déroute aux élections régionales en Allemagne, et le revers du non français.
"[u]Le choc du non en Europe[/u]", titrait Hurriyet, estimant que le non est un "[u]camouflet[/u]" à Chirac.
Réaction turque au non français
Forums
Re: Réaction turque au non français
Ben pour eux aussi les turcs , le réveil sera pénible..
Le camouflet à Chirac qui était pour l' adhésion, les turcs ne manquent pas de contradiction !
Re: Réaction turque au non français
On les a combattu pendant 6 siècles pour qu'ils intégrent L'UE....
Quel monde...
Stevan,
Votre frère serbe!
In reply to Re: Réaction turque au non français by Stevan
crédits de pré-adhésion
une info qu'il me faut vérifier : l'UE vers déjà à la turquie des aides financières de pré-adhésion (pour se conformer aux critères)
la messe est donc dite à bruxelles, mais le non fera peut-être comprendre qu'on ne peut plus fonctionner comme cela, en coulisses
ce que je trouve scandaleux c'est que ces aides interviennent alors qu'en même temps l'industrie de l'armement turque se développe ce qui force la Grèce à dépenser davantage pour sa défense, à ne pas respecter les critères del'euro en matière budgétaire et donc à se prendre des amendes...
Pour les 6 siècles de guerre, si les Turs changeaient vraiment, avec quelques clauss de récaution comme une limitation de l'immigration malgré l'intégration à l'UE pourquoi pas; mais des telles limitations ne me paraissent pas vraiment compatibles avec l'ue
In reply to crédits de pré-adhésion by Panos
Re: crédits de pré-adhésion
Il y a une contradiction à dire : "verse [u]déjà[/u] des subventions de [u]pré[/u]adhésion.
Sinon, c'est exact. C'est le cas avec d'autres pays aussi. [i]La messe[/i] n'est pas encore dite.
L'acte unique consacre la libre-circulation des personnes. Je ne vois pas pourquoi il faudrait limiter les déplacements au sein de l'UE si on accueille un nouveau membre.
C'est non-sens.
La Grèce pourrait opter pour se conformer aux différents critères au lieu de rentrer dans une logique de choix entre le canon et le pain.
In reply to Re: crédits de pré-adhésion by Jacky
Re: crédits de pré-adhésion
aucune contradiction : déjà, car on a pas encore décidé de l'adhésion
normalement des crédits de pré adhésion, ca devrait être des crédtis qu'on accorde à un pays dont l'adhésion est prévue mais qui n'ont pas encore adhérés (qui le feront dans 2, 4, 10 ans par exemple ou plus)
content,?
In reply to Re: crédits de pré-adhésion by Panos
Pas de choix possible Jacky..
On voudrait tellement choisir le pain.
Mais le comportement belliqueux depuis 6 siecles de la Turqie nous en empeche!
Sans parler des vues expansionnistes sur Thessalonique de notre voisin du Nord.
Les Albanais pensent que l'Epire, c'est la Cameria..
Et j'en passe d'autres!
Vaux mieux donc pour la Grece qu'elle n'abandonne pas le canon, mais qu'elle l'entretienne bien, en esperant ne plus jamais devoir l'utiliser..
In reply to Pas de choix possible Jacky.. by Lakar
Fraternité!
Avec vos frères serbes, nous serons toujours à vos cotés!
In reply to Pas de choix possible Jacky.. by Lakar
ne soyez pas pessimistes
avec la bulgarie ca se règle :
il n'y a plus de contentieux entre les 2 pays
l'oléoduc acheminant le pétrole russe vers le port grec d'alexandroupolis via la bulgarie va transformer Grèce et Bulgarie en 2 pays importants d'un point de vue stratégique (et va diminuer le poids stratégique de la turquie et des détroits notamment)
l'entrée de la bulgarie en europe en 2007 va sceller la fin du contentieux gréco bulgare
c'est formidable, très important pour la Grèce
il reste seulement à refaire les livrezs d'histoire ( pour bien préciser TOUS les crimes commis par les un ou les autres, et non pour les masquer comme il a été décidé de faire, ce qui est la pire solution)
- avec SKOPJE : skopje n'a plus de vues sur thessalonique; de toute façon leur problème numéro 1 c'est d'éviter l'éclatement du pays avec les albanais .
La grèce offre des blindés gratuitement à l'armée de skopje
reste à régler le problème du NON
perso je suis pour "MAKEDONJA-SKOPJE", tel quel sans traduction au niveau international; c'est la seule solution
- avec les albanais : je pense qu'il faut faire en sorte qu'albanais et grecs se connaissent mieux
pourquoi pas relancer l'idée de l'union pélasgique de botzaris, tout en insistant pour que les droits des serbes ne soient pas baffoués au kossovo
SOYEZ optimistes sur les balkans
à part le kossovo où je suis pessimiste à moyen terme, je suis optimiste à moyen et long terme pour la péninsule d'AIMOU (=les balkans en grec)
In reply to Fraternité! by Stevan
Oulala
Je vis pas dans le même monde que vous...
Je suis philhélène (je vois pas qui peut humainement dire le contraire), mon coeur est grec, tout ce que vous voulez, j'ai même des effluves de féta et d'ouzo qui me remontent du thorax de tant en temps mais je ne vois pas dans les Turcs des ennemis qui vont surgir d'un moment à l'autre (tout le contraire en fait).
Le plus important c'est de comprendre la logique de la course aux armements, que c'est un procédé réciproque de surenchère, qui ne mène à rien sinon délaisser le pain et être amené à utiliser le canon un jour ou l'autre. Il faut pouvoir y renoncer surtout en logique de multipolarisation où les pôles ne sont plus les Etats mais des ensembles regroupés.
Pour les aides de préadhésion la logique est complètement la même avec la Croatie, la Bulgarie, la Roumanie etc... : leur adhésion n'est pas encore acquise. Les négociations s'engagent. La seule chose qui n'est pas juste c'est que les Etats qui adhéreront après devront affronter les referendum (dont celui de la France qui est un pays de grincheux comme on l'a vu (:D )
In reply to Fraternité! by Stevan
Oulala
Je vis pas dans le même monde que vous...
Je suis philhélène (je vois pas qui peut humainement dire le contraire), mon coeur est grec, tout ce que vous voulez, j'ai même des effluves de féta et d'ouzo qui me remontent du thorax de tant en temps mais je ne vois pas dans les Turcs des ennemis qui vont surgir d'un moment à l'autre (tout le contraire en fait).
Le plus important c'est de comprendre la logique de la course aux armements, que c'est un procédé réciproque de surenchère, qui ne mène à rien sinon délaisser le pain et être amené à utiliser le canon un jour ou l'autre. Il faut pouvoir y renoncer surtout en logique de multipolarisation où les pôles ne sont plus les Etats mais des ensembles regroupés.
Pour les aides de préadhésion la logique est complètement la même avec la Croatie, la Bulgarie, la Roumanie etc... : leur adhésion n'est pas encore acquise. Les négociations s'engagent. La seule chose qui n'est pas juste c'est que les Etats qui adhéreront après devront affronter les referendum (dont celui de la France qui est un pays de grincheux comme on l'a vu (:D )
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