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Romans en langue grecque

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Submitted by Renée Germain on
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Je recherche dans Info-boutique le résumé en grec de "la dame de Smyrne" de SMIRLIS Stroussa ainsi que le résumé des quatres livres de Dimitris Nikoretzos, notammen "Nikos Kavazias" qui raconte la vie d'un émigré grec en Allemagne. Ces livres sont en vente dans Info-Grèce.

En revanche, je n'ai aucun mal à trouver la présentation de "A la recherche de Véronica" de Michalis Liaroutsos. Roman également très intéressant.

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iNFO-GRECE

I kyra tis Smyrnis

Les fiches des livres de Dimitris Nikoretzos ne sont pas encore complètes, mais les tites sont là !

La recherche dans la Boutique est très efficace avec des caractères latins, sauf que la translittération de l'alphabet grec peut conduire à des résultats partiels ou hasardeux. P.e. un "k" grec peut devenir un "c" comme dans "Nicos" ou un "k" comme dans "Nikoretzos". Il faut souvent essayer plusieurs manières d'écrire les mots grecs en latin. Si vous connaissez les noms des auteurs privilégiez la navigation par auteur, en cherchant leur nom dans la liste alphabétique. Depuis une semaine, on peut aussi faire des recherches en grec mais il faut respecter les lettres minuscules et les capitales. Pour le moment il faut faire la recherche dans la langue de la navigation (caractères latins en version françaises et anglaise, caractères grecs sous la version grecque). Très prochainement, il sera possible de faire une recherche indifférenciée quelque soit l'interface de navigation et en écrivant indifféremment en minuscules et majuscules. Nous essayons également d'implémenter un algorithme de correction des erreurs orthographiques dans la recherche !

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Tue, 04/15/2003 - 11:52 Permalink
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René Germain

In reply to by iNFO-GRECE

"A la recherche de Véronica", un passage du roman de Michaël LIAROUTSOS
Le souvenir de Véronica le torturait. Il attendait d'apprendre quelque chose à son sujet ou espérait qu'elle n'apparaisse en personne.
Plus de deux mois étaient passés et il avait presque désespérer d'avoir un signe d'elle quand, un après-midi, il trouva froissée sur le
sol, unelettre close dans une enveloppe sans timbre, qui ne portait pas le nom de son destinataire mais seulement celle de son auteur.
Comme frappé par la foudre, il commença à la lire, en tremblant de tout son corps.
(Un autre passage du livre:)
Le visage caressé par la brise de la mer, Grégoris part pour Athènes, à la recherche du "vrai monde" qui s'étend au delà des côtes de
l'île de Tinos, son île.
En même temps que ses études, il se met à errer sur les sentiers de l'histoire et à se remémorer, l'une après l'autre, les journées qui,
avaient entraîné le jeune provincial inexpérimenté dans le tourbillon des événements qui avaient marqué le début
de la Grande Guerre.

Roman publié par l'édition Endos, 448 pages, leur commentaire:

Michaël Liaroutsos réussit, à travers ses romans, à décrire autant la réalité quotidienne que l'atmosphère de toute une époque, en
voyageant et en parcourant les routes du pays où l'amène son imagination, tout en s'égarant dans les reportages des journaux.
Il réaffirme essentiellement la théorie selon laquelle chacun d'entre nous peut devenir révolutionnaire, il suffit que survienne une
révolution.

Existe-t-il la possibilité que le secrétaire d'une fabrique prenne en mains, les aléa du destin? Est-ce que quelqu'un peut imaginer que
le jeune qui évoque les moments paisibles du passé sur son île, soit capable de s'engager dans une aventure sans précédent quand il
s'agit de trouver Véronica?
Vous pouvez trouver ce roman en langue grecque dans la boutique d'Info-Grèce.

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Thu, 04/17/2003 - 12:24 Permalink
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Renée Germain

"MANDO, AVEC LES YEUX DE L'AME"
roman écrit par Eleftheria LIAROUTSOU, riche de 600 pages
Quelques lignes de son roman:
"Je voulais me trouver à ses côtés, même dans cet hôtel. Mon esprit, de nouveau, allait le rejoindre. La pensée que c'était la dernière nuit que
je dormais assise me réconfortait... Je n'oublierai jamais avec quel soulagement, le lendemain matin, je descendai l'escalier tournant. Cela ne
plaisait pas à Iannis que je le tienne, bras dessus, bras dessous et ainsi, il me contrariait. Cependant, ce matin-là, je courus, derrière lui, sans
me plaindre, je voulais tant que finisse ce voyage. Les autres étaient partis, en premier, et ils nous avaient gardé des places dans le wagon.

Arrivée rapidement à quelques pas de là, je montai dans le train, je m'assis à côté de mon mari qui m'avait devancé et sans parler, je fermai les yeux."
Présentation de l'édition:
Eleftheria Paraskevaïdou-Liaroutsou, part de la vie d'une jeune fille qui veut connaître l'amour, dans le contexte pertubé des dizaines
d'années qui ont suivi la deuxième guerre mondiale. L'auteur parcourt l'histoire de toute une génération qui a traversé son époque, en
passant prestement à la manière d'un acrobate, de la joie à la tristesse, de l'amour à son attente. Mando sombre dans le marasme alors qu'elle
n'aspire qu'au bonheur. Antonis, lui, se torture pour son amour impossible.
Le père de la jeune fille sacrifie sa fortune pour sauvegarder le bonheur de sa fille tandis que son beau-fils sacrifie son bonheur pour sauver
son âme.
Une fresque de différents caractères, une mosaïque de dispositions psychologiques, une histoire d'amour avec pour décor, l'Athènes des
échanges et de l'immigration de l'intérieur, pendant les annnées les plus troublées de la vie des Grecs.
La vie et la mort, l'amour et la haine, l'espérance et le renoncement valsent dans une danse incessante. Les personnages s'efforcent de
maîtriser les chemins de leurs coeurs et les élans de leurs âmes.
A l'heure où tout paraît terminé, tout renaît avec les retrouvailles de deux êtres qui effacent les frontières du temps pour sauver un amour
ancien.
L'écrivain, sur les traces dessinées par les héros de son premier roman, "Les ailes de l'innocence", entraîne les lecteurs dans sa magie, tout endécrivant des caractères authentiques et des situations que nous aurions pu vivre, nous-mêmes!

Figure dans la librairie d'Info-Grèce.

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Fri, 04/18/2003 - 14:28 Permalink
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Renée Germain

Roman de 472 pages, écrit par Eleftheria Liaroutsou
"Avec les ailes de l'innocence"
Nous en commençons la lecture:
J'ai vu, en rêve, ma défunte mère, très haut, sur un nuage. Tout d'abord, elle se trouvait à l'intérieur du nuage, ensuite, elle en est sortie, vivante. "Marielle!

Marielle!" me criait-elle d'une voix en colère, "Demande-leur de sonner les cloches! Les cloches!". Je n'entendais plus la voix mais son écho résonnait encore quand ma mère s'enveloppa de nouveau dans son nuage. J'en suis toujours bouleversée, je tremble que ne survienne quelque chose de mal. On dit que lorsqu'on voit quelque chose sur le nuage, le rêve concerne le pays."
(D'autres lignes:)
Une sensation délicieuse de romantisme remplit ma poitrine et saisit mon coeur. Un souffle mystérieux vibrait en moi et stimulait ma pensée. Une idée folle se fixa dans mon esprit. Que j'écrive, avec mes maigres bagages, avec le peu d'instruction que j'avais reçue, oui que j'écrive l'histoire d'une vie et d'un amour dont la réalité dépassait la fiction dans le romanesque.
(Commentaire de l'édition:)
Le premier roman d'Eleftheria Liaroutsos, "Avec les ailes de l'innocence", nous transporte dans la période critique de l'entre deux guerres. A travers le regard insouciant de l'adolescente, Tassia, nous suivons la vie du petit village de son île, Megalonissi où domine la demeure de la dame Hatzidoukakaina. Les traits du personnage, Manolis Kapetanakis, (le Capitaine Manolis, mystérieux fruit du péché de jeunesse de la Dame, encore inavoué à celui-ci jusqu'il vienne s'installer au village) ainsi que ceux de Renée, au service de la Dame, nous montrent les facteurs déterminants dans la constitution du caractère de Tassia.
Dans la période sombre des années 1930, l'héroïne va descendre en ville. Tout en suivant les épisodes de sa vie personnelle, nous partageons les événements qui ont marqué une période particulièrement bouleversée: les angoisses et les difficultés d'une génération qui est née et a grandi dans les cendres de la Grande Guerre, qui a apprivoisé l'angoisse de l'entre deux guerres, qui a été meurtrie par les mitrailles allemandes et qui s'est enlisée dans les années de guerre civile.
L'Histoire présente sous un aspect embellisant et rayonnant, les glorieux champs de bataille, les héros décorés et les trophées de la victoire. Son aspect plus sombre prend corps dans la vie de tous les jours de Tassia, de Manolis, de Renée, d'Antony, de Mando...

Le roman d'Eleftheria Liaroutsos nous offre à la fois, une peinture des moeurs et un vécu historique et il pose des questions. Elle tresse ensemble l'imaginaire et le réel et se glisse avec souplesse entre l'Histoire et le mythe. Tout concourt à tisser en une pièce, les fragments de vérité avec l'imaginaire, comme les références aux habitudes sociales, les us locales qui prennent place dans la vie en plein air et dans les villes de la Crète de la première moitié du vingtième siècle. Nous pénétrons également l'articulation de la famille crétoise comme les états psychologiques, les inquiétudes et le monde intérieur des jeunes filles
d'une province éloignée. La tragédie de la guerre, de la pauvreté, l'incertitude pour l'avenir, la pression de l'Occupation et de la Résistance, trouvent inévitablement leur territoire dans la treille du récit.

Elehtheri Liaroutsos, au fil de son premier roman, apporte un témoignage et le lecteur se fait sa propre interprétation des côtés invisibles de l'Histoire.

L'Histoire que le lecteur et la lectrice pourront concevoir en s'envolant avec "les ailes de l'innocence".
(Présent dans la librairie d'Info-Grèce)

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Sat, 04/19/2003 - 15:29 Permalink
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Renée Germain

In reply to by Renée Germain

Le roman de Stasa Struza-Margariti nous offre 192 pages de lecture. Pénétrons dans son récit:
Qu'elle était belle, Iphigénie! Avec ses yeux gris-bleus, son teint clair et son visage rayonnant encadré d'un torrent de boucles blondes qui couvraient ses épaules...Et quel gars n'était pas amoureux de la fille ainée du docteur! Lequel ne rêvait pas d'en faire sa compagne! Celle-ci savait combien elle était charmante, elle jouait avec le coeur des jeunes gens, sans donner le sien. Son attente était autre, c'était quelque chose qu'elle ne trouvait pas parmi les enfants des notables de Smyrne.

Les commentaires de l'édition:
Le roman de Stasa Struza-Margariti, "la dame de Smyrne", est dédié aux femmes de Smyrne et il est réédité par les éditions Endos. La mère de
l'écrivain est d'Asie mineure. Stasa Struza-Margariti écrit en accord avec les dernières volontés de sa mère "ce qu'elle a vu, ce qu'elle a entendu",
dans un récit qui charme les lecteurs et les lectrices en utilisant des expressions locales de Symrne, idiomes courants de la grand mère de Stasa.
L'Histoire de l'Asie mineure et de Smyrne, en particulier rencontre la littérature dans l'oeuvre de Stasa Strouza-Margariti. Elle nous décrit le cours de la vie de tous les jours, des événements historiques, mais elle crée aussi des personnages et nous conte des amours. C'est de manière vivante qu'elle nous narre des situations dramatiques et les 192 pages du livre sont pleines de vie.
Prenant pour épicentre, la famille notable du Docteur Ioannidis, son grand père, l'écrivain présente l'image des "réfugiés" de Ionia: les habitants de
"la rive d'en face", actifs et cultivés, perdent tout dans la fureur offensive des nouveaux turcs, ils sont chassés de leur foyer ancestral, ils fuient vers la Grèce, pauvres et meurtris.
C'est avec leur peine et leur ardeur que les gens d'Asie mineure construisent les nouvelles attaches à leur patrie, conservant la manière de penser, les us et les traditions des "patries non délivrées". De leurs inlassables efforts, ils vont contribuer de manière déterminante au développement de la campagne grecque comme à celui des quartiers à la périphérie des grandes villes. Ils participeront à la renaissance de la civilisation grecque et à la culture de la jeunesse.
Stasa Strouza-Margariti, écrivain plusieurs fois récompensée par des prix, présente aux lecteurs et lectrices, la deuxième édition de son chef d'oeuvre de la littérature grecque contemporaine. "La dame de Smyrne" nous transporte dans la galette des Grecs de Smyrne, du début du siècle, elle nous fait vivre les heures sanglantes et catastrophiques ainsi que l'errance incertaine qui s'ensuivit pour échapper aux troupes barbares et aux machinations des "alliés". Stasa Strouza-Margariti nous livre encore un chef d'oeuvre.

L'édition B de "la dame de Smyrne" nous est proposé dans la librairie d'Info-Grèce.

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Sun, 04/20/2003 - 13:23 Permalink