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Espagne, Portugal, Grèce… Comment les anciens cancres de l’Europe ont réduit leur déficit

Published in Le Figaro on
Au début des années 2000, le déficit public du Portugal oscille autour de 6 % du PIB par an, comme la France aujourd'hui.
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Au début des années 2000, le déficit public du Portugal oscille autour de 6 % du PIB par an, comme la France aujourd'hui. Jorge Castellanos / SOPA Images/ via Reuters

DÉCRYPTAGE - Alors que la France débat de son budget sur fond de dérapage incontrôlé de son déficit public, les anciens mauvais élèves de la zone euro empruntent désormais moins cher qu’elle. Explications.À peine présenté, le projet de loi de finances de Michel Barnier se trouve critiqué de tous côtés ; chaque piste d'économies suscite de virulents foyers d'opposition. Compte tenu du manque d'assise politique du gouvernement, il apparaît ainsi fort probable qu'une fois de plus, malgré la pression des marchés et de ses pairs européens, la France se contentera de quelques hausses d'impôts pour réduire son déficit. Les investisseurs s'en inquiètent : à tel point que Paris emprunte aujourd'hui plus cher à dix ans que l'Espagne ou le Portugal, et à cinq ans, plus cher que la Grèce. Ces pays que l'on désignait par l'acronyme peu flatteur de Piigs (Portugal, Italie, Irlande, Grèce Espagne) ont, dans l'ensemble, pris le taureau par les cornes. Dès les années 1990, la Suède rationalise le périmètre de son État. « Des agences, avec des objectifs de gains de productivité et d'investissement, en charge d'un domaine particulier (transports…

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