ENTRETIEN - La Grèce fait encore le plein cet été, malgré les vagues de chaleur dévastatrices et la fronde d'une partie de la population contre une forme de surtourisme. De passage à Paris, la ministre grecque du Tourisme Ólga Kefaloyánni a répondu aux questions du Figaro.
44°C à Thèbes, 45°C dans le centre : une chaleur caniculaire s'est abattue sur la Grèce comme sur le reste du pourtour méditerranéen la semaine dernière, entraînant des conséquences désastreuses. La plus évidente est environnementale - le pays a recensé 47 incendies en quelques jours seulement. Mais elle pourrait aussi être économique pour ce pays très touristique, alors que la haute saison bat son plein. L'Acropole d'Athènes, le monument le plus visité du pays, restera fermée jusqu'à la fin de semaine aux heures les plus chaudes de la journée pour éviter les malaises de visiteurs, devenus quotidiens. De quoi remettre en cause son statut de pays chouchou des vacances d'été ? , rassure Ólga Kefaloyánni. De passage à Paris, la ministre du Tourisme, nommée le mois dernier et qui avait déjà occupé cette fonction entre 2012 et 2015, nous en dit plus.
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