Dimanche 21 mai, la Nouvelle Démocratie avait largement remporté les élections législatives, recueillant 40 % des suffrages, devant Syriza (20 %) et le Pasok (11 %). Mais, faute d'obtenir la majorité absolue (151 sièges sur 300) à la Vouli, le Parlement grec, et rejetant toute coalition, le parti conservateur a décidé la tenue d'un nouveau scrutin.
Alors qu'il a été largement désavoué le 21 mai, Syriza, parti de la gauche radicale au pouvoir entre 2015 et 2019, a, selon les médias proches du gouvernement, espéré reconquérir une partie de l'électorat à la suite du naufrage survenu dans la nuit du 13 au 14 juin, au cours duquel plusieurs centaines de personnes ont péri au large du Peloponnèse. "Les cadres de Syriza, notamment, se sont empressés d'instrumentaliser l'indicible drame", accuse le très conservateur Parapolitika.