Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis prononce un discours devant le mur construit près de la ville frontalière de Feres, le long de la rivière Evros qui sépare la Grèce et la Turquie, le 31 mars dernier.
Le Premier ministre Mitsotakis fait du sujet de la migration la carte maîtresse de sa campagne électorale. Un sujet qui met l'opposition de gauche mal à l'aise.
La campagne électorale est lancée en Grèce. Le Parlement a été dissous ce samedi et le premier tour des législatives anticipées aura lieu le 21 mai prochain. La question migratoire sera au cœur des débats. C’est un vrai casse-tête pour l'oppositio de gauche, incarnée par le parti Syriza, qui talonne la Nouvelle Démocratie, le parti conservateur au pouvoir. C'est du pain bénit pour ce dernier qui use et abuse de la carte “migration” pour ratisser les voix de l’extrême droite. Ce faisant le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis reste fidèle à ses promesses électorales de la campagne de 2019. Axées sur les questions sécuritaires, elles annoncent une politique des plus fermes vis-à-vis de...