Avec ses promesses de fêtes, de rencontres et d'amours à géométrie variable, L'Auberge espagnole a marqué un tournant dans le cinéma français mais aussi dans la perception mondiale du programme étudiant Erasmus. Tout le monde voulait vivre dans cette version française d'un (double) épisode de Friends qui suivait Xavier (Romain Duris), double fictionnel du cinéaste Cédric Klapisch, dans sa découverte de Barcelone.
L'empreinte auprès de la jeunesse a été d'autant plus profonde qu'on le retrouvait ensuite à 30 ans (Les Poupées russes, 2005) et presque 40 ans (Casse-tête chinois, 2013). A travers les tribulations de cet étudiant français lambda, mais plutôt bourgeois-bohème (bobo) et un peu paumé, la saga se faisait le miroir d'une génération déboussolée et en quête de repères, mais aussi d'une certaine idée européenne. Xavier lui-même ne se sentait jamais à sa place et jamais sûr de lui, abonné aux dilemmes et aux plans foireux. Un sentiment d'étrangeté régulièrement traduit à travers des splitscreen (écrans divisés en deux, trois ou quatre parties) et des génériques en domino ou morcelés.
Tom et Mia, enfants de Xavier et Wendy
Au terme de dix nouvelles...
Grèce
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