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En Grèce, le procès de la violence au nom du football, et de l’inaction politique

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Un local de supporteurs du club de l'Aris Thessalonique, le 21 février 2022, fermé sur décision gouvernementale après le meurtre d'Alkis Kampanos, fan du club local. Photo SAKIS MITROLIDIS/AFP
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Un local de supporteurs du club de l'Aris Thessalonique, le 21 février 2022, fermé sur décision gouvernementale après le meurtre d'Alkis Kampanos, fan du club local. Photo SAKIS MITROLIDIS/AFP

Mercredi 18 janvier s'est ouvert à Thessalonique, ville portuaire du nord de la Grèce, le procès de douze hommes pour le meurtre d'Alkis Kampanos, supporteur de foot de 19 ans battu à mort par des hooligans d'un club adverse en février 2022.

L'événement avait choqué le pays mais s'inscrit dans un contexte de violences sans fin dans le football grec. "Le meurtre d'Alkis a été considéré comme le point d'orgue d'une série d'incidents graves et violents entre supporteurs, à Thessalonique et dans d'autres grandes villes", résume ainsi I Kathimerini.

Dans la nuit du 1er février 2022, les douze accusés, hooligans du PAOK FC, avaient lancé une expédition dans les rues de la deuxième ville de Grèce, armés de couteaux et de barres métalliques.

Des mesures sans conséquences

Ils avaient attaqué Alkis Kampanos et quatre de...

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