"Seulement en août, alors que le mois n'est pas terminé, 25.000 migrants ont tenté d'entrer illégalement par les frontières gréco-turques", a déclaré Giannis Oikonomou, porte-parole du gouvernement grec, lors d'un point de presse.
Il a estimé que la Grèce faisait face à "une pression migratoire accrue" aussi bien dans sa frontière terrestre à Evros (nord-est) qu'aux frontières maritimes, en Egée.
La Grèce a été critiquée à plusieurs reprises pour des refoulements illégaux présumés de migrants vers la Turquie sur sa frontière terrestre et maritime, selon des témoignages des victimes publiés par des ONG, l'AFP et d'autres médias.
Mais le gouvernement conservateur a toujours nié ces accusations et dénonce au contraire l'attitude d'Ankara.
"Le côté turc, violant les accords internationaux et les engagements pris lors de la signature de l'accord UE-Turquie (en 2016), essaie d'instrumentaliser ces pauvres personnes et les menace afin qu'elles entrent en Grèce", a souligné Giannis Oikonomou.
Il a également indiqué que le Conseil de la défense (Kysea) qui s'était réuni mardi avait décidé le prolongement du mur construit le long de la frontière gréco...