Accompagnée d'Éric Ciotti, Valérie Pécresse visite samedi l'ancien camp de Vathy, sur l'île grecque de Samos, où s'entassaient plus de 9 000 réfugiés dans des conditions scandaleuses. ALAIN JOCARD/AFP
Envoyé spécial à Samos (Grèce)
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Si la détermination d'une candidate à la présidentielle s'évaluait à la cadence de son pas sur les collines de Philopappos, celle de Valérie Pécresse atteindrait un score très honorable. C'est sur un rythme toujours soutenu que la candidate a consacré le deuxième voyage de sa campagne à la Grèce, après une incursion éclair dans le Haut-Karabakh en Arménie, juste avant Noël.
Cette fois, si elle rejoint l'un des pays européens les plus touchés par la crise migratoire, c'est pour saluer une volonté politique qu'elle cherche à incarner en France. Patrick Stefanini, qui l'accompagne en Grèce, l'observe en la gratifiant d'une énergie constante. La combattante de la droite serait fermement décidée à «ne pas s'en laisser conter» face à son rival de l'Élysée qui chercherait à esquiver les critiques de la droite. «On voit bien que toute la stratégie du président de la République, c'est d'étouffer le débat sur le bilan de son action. Et ce n'est pas un hasard si, dès la…