À Athènes
On le pensait en retrait de la vie politique, en train de digérer lentement sa gestion contestée du pouvoir au plus fort de la crise économique grecque, de 2009 à 2011. Mais l'ex-premier ministre Georges Papandréou semble vouloir y revenir à l'occasion des élections internes du Mouvement pour la gauche (Kinal), troisième formation politique du pays et héritière du Pasok (parti socialiste), les 5 et 12 décembre prochain. Depuis l'annonce du forfait de Fofi Gennimata, l'actuelle présidente du Kinal atteinte d'un cancer, quatre successeurs potentiels se sont déclarés. Georges Papandréou a pris tout le monde de court en laissant entendre que le poste lui revenait de droit, même si l'annonce officielle se fait attendre.
Ce petit-fils et fils de dirigeant grec, président de l'Internationale socialiste depuis 2008, mise sur un plébiscite. «C'est une erreur», s'offusque Andréas Drimiotis, analyste politique et ancien conseiller du premier ministre Georges Papandréou. Selon l'expert, si