L'avantage avec les morts, c'est qu'on peut en dire n'importe quoi. Nietzsche le prouva dans en affirmant que
Mais on lui pardonne, parce que, même de son vivant, Socrate était victime d'infox. Aristophane, dramaturge et contemporain du philosophe, le décrivit dans comme un sophiste impie et immoral tandis que, dans , il sous-entendit par l'invention du verbe qu'il maniait le gourdin et ne se lavait pas…
Des contrevérités, inventions et clichés, Socrate en a fait les frais durant deux millénaires. Mais il faut dire que son refus d'écrire et sa mort, éminemment romantique - tout élève de terminale se souvient qu'il but la ciguë -, en ont fait un héros, et comme tels, ont construit sa légende. Que retenir pour autant de l'homme? Le Socrate de Platon n'est pas celui de Xénophon qui n'est pas celui d'Aristote. Qu'on relise l'