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Le gouvernement grec accuse des migrants d'avoir «brûlé» le camp de Moria à Lesbos

Published in Le Figaro on
Le gouvernement grec accuse des migrants d'avoir «brûlé» le camp de Moria à Lesbos.

Beaucoup d'exilés refusent de se rendre dans les nouvelles installations, craignant de ne plus pouvoir quitter l'île une fois à l'intérieur.

Le gouvernement grec a à nouveau accusé lundi des migrants d'avoir «brûlé» le camp de Moria sur l'île de Lesbos où, malgré les réticences, des centaines d'exilés s'installaient dans un centre temporaire «sans douche ni matelas», selon des témoignages reccueillis par l'AFP.

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«Le camp (de Moria) a été brûlé par des réfugiés et migrants qui voulaient exercer un chantage sur le gouvernement afin de pouvoir être transférés rapidement de l'île» vers le continent, a déclaré Stelios Petsas, le porte-parole du gouvernement grec, lors d'un point presse à Athènes.

Dans la nuit du 8 au 9 septembre, le méga-camp de Moria, le plus grand d'Europe, ouvert il y a cinq ans au pic de la crise migratoire, a été entièrement détruit par les flammes, laissant sans abri ses 12.000 occupants qui y logeaient dans des conditions insalubres.

Si l'enquête sur l'origine du sinistre est toujours en cours, à Lesbos, des...