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La réponse incertaine de la Turquie et de la Grèce à une offre de médiation de l’OTAN

Published in Le Monde on
La réponse incertaine de la Turquie et de la Grèce à une offre de médiation de l’OTAN.

La Grèce et la Turquie vont démarrer des « discussions au niveau technique et militaire » au sein de l'OTAN pour tenter de réduire les tensions en Méditerranée orientale et éteindre le risque de confrontation. « Je suis en étroite relation avec tous les alliés concernés pour rechercher une solution, dans l'esprit de solidarité de l'OTAN », a expliqué, vendredi 4 septembre, Jens Stoltenberg, soucieux d'éviter une guerre ouverte, alors que l'armée grecque est en état d'alerte et que les deux pays ont déjà frôlé la confrontation, sur la mer et dans les airs.

L'appel à la « déconfliction » lancé par le secrétaire général de l'alliance atlantique et ses propos apaisants contrastaient encore, vendredi, avec ceux qui étaient tenus à Ankara et à Athènes. Le gouvernement grec estimait que la désescalade ne serait possible que lorsque les navires turcs auraient quitté la région, où ils étendent leurs recherches gazières dans des eaux revendiquées par la Grèce, autour de ses îles situées près des côtes turques.

Du côté turc, en revanche, on affirmait être prêt à une discussion « sans aucune précondition », mais on accusait en même temps...