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Méditerranée : la Grèce prête "à une désescalade", si Ankara arrête ses provocations

Published in L'Express on
Un navire de recherche sismique turc escorté par des navires de la marine turque dans la mer Méditerranée, au large d'Antalya, le 10 août 2020.
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Un navire de recherche sismique turc escorté par des navires de la marine turque dans la mer Méditerranée, au large d'Antalya, le 10 août 2020.

En dépit des appels à la désescalade, le président turc a averti que la Turquie ne ferait "aucune concession" pour défendre ses intérêts gaziers.

"La Grèce est prête à une désescalade significative, mais à condition que la Turquie arrête immédiatement ses actions de provocation", a déclaré ce mercredi soir le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis au président américain Donald Trump.  

Lors d'un entretien téléphonique, Mitsotakis a évoqué les "actions déstabilisantes de la Turquie qui mettent en danger la paix et la stabilité de toute la région et mettent à l'épreuve la cohésion de l'Otan", selon le bureau de presse du Premier ministre grec. 

"Le pic" de tensions atteint

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg s'est dit "préoccupé par la situation en Méditerranée orientale", exhortant lui aussi à "la désescalade" et au "dialogue". "Nous devons trouver un moyen de régler cette situation (...) sur la base de l'esprit de solidarité entre alliés et du droit international", a-t-il lancé. Selon Chypre, les tensions gréco-turques "ont atteint...