Une dizaine de ministres ont vanté le retour de la croissance et les réformes devant des patrons à Paris.
Un aéropage de ministres mené par le premier d'entre eux, Kyriakos Mitsotakis: le gouvernement grec n'a pas fait les choses à moitié, mercredi, pour attirer les investisseurs français. Les tâches étaient réparties: au moment où Kyriakos Mitsotakis s'entretenait à l'Élysée avec Emmanuel Macron, quelque dix ministres et vice-ministres grecs se relayaient, dans les somptueux salons de la chambre de commerce et d'industrie, devant 360 entrepreneurs français pour vanter la Grèce, terre d'opportunité. «Il faut y aller»,a exhorté le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, à l'ouverture de la conférence organisée par la chambre de commerce franco-hellénique.
La France est aujourd'hui le cinquième investisseur étranger en Grèce, avec près de 120 filiales, qui emploient 13.000 personnes. Face aux investissements massifs de sociétés chinoises (Cosco dans le port du Pirée), américaines et allemandes, Bruno Le Maire a mis en valeur l'expertise et l'excellence française dans de nombreux domaines comme