La secrétaire d'Etat aux Affaires européennes a présenté mardi à ses homologues des Vingt-Sept un « non paper » (document de travail officieux) sur la réforme du processus d'adhésion à l'Union européenne. De nombreux pays sont favorables à une révision de la méthodologie, sans pour autant en faire un préalable à de nouvelles négociations, contrairement à la France. Les chefs d'Etat et de Gouvernement reviendront au printemps sur la question, lors du Sommet UE-Balkans des 6 et 7 mai de Zagreb.
Faire bouger les lignes, quitte à s'attirer des critiques acerbes. Fidèle à cette ligne disruptive, Emmanuel Macron continue de secouer ses partenaires européens à grands coups de déclarations iconoclastes, sur l'OTAN, les finances publiques ou l'élargissement. « Le risque face aux difficultés est qu'il ne se passe rien, qu'on ait un encéphalogramme plat ; le fait qu'il y ait des...