L'Albanie et la Macédoine du Nord attendront. Lors de ce Conseil européen, la France, comme les Pays-Bas (tout en l'assumant moins), ne va pas se prononcer en faveur de l'ouverture de négociations d'adhésion de ces deux pays candidats des Balkans occidentaux. L'Allemagne de Merkel, quant à elle, s'y montrait plus favorable. Emmanuel Macron a explicité sa position lors du conseil des ministres franco-allemand, mercredi à Toulouse. Pour lui, l'Europe n'est pas prête à un nouvel élargissement et le processus d'adhésion lui-même doit être révisé.
« Je suis convaincu, comme la chancelière, que cette région des Balkans occidentaux est totalement stratégique pour l'Europe, qu'il nous faut l'arrimer à l'Europe. (…) Nous avons encore des choses à faire avant d'ouvrir des négociations. (…) Il nous faut réformer cette procédure, qui est aujourd'hui irréversible et non progressive, » a-t-il précisé lors de ce point de presse. En outre, le président s'est amusé à une métaphore pour comparer l'UE à une copropriété dont les propriétaires « ne savent pas comment la quitter », « ont du mal à réparer la lumière », refusent d'investir plus de 1 % (allusion à l'Allemagne), mais se...