Les autorités grecques ont confirmé lundi 30 septembre à Lesbos la mort d'un migrant la veille, dans un incendie au camp de Moria, dans l'attente de résultats d'examens de restes d'une éventuelle seconde victime.
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«Nous n'avons qu'une personne morte confirmée pour l'instant», a déclaré lundi le ministre adjoint à la protection civile Lefteris Oikonomou. Le bilan était dimanche soir de deux morts, une femme et son enfant, selon des sources policières citées par l'agence grecque ANA. «Nous sommes sous pression», a ajouté le ministre lors d'une conférence de presse à Mytilène, le chef-lieu de l'île de Lesbos. Selon les médias grecs, une couverture brûlée retrouvée à côté de la femme morte, contiendrait des résidus de peau qui pourraient appartenir à l'enfant de la défunte, un nouveau-né. Des examens médico-légaux étaient en cours. «Nous ne pouvons toujours pas confirmer combien de personnes sont mortes», a déclaré Anna Pantelia, responsable de la communication de l'ONG Médecins sans frontières à Lesbos. La clinique de MSF a pris en charge dimanche soir 21 patients pour des...