François Mitterrand avait la Roche de Solutré (493 mètres) ; Arnaud Montebourg, le mont Beuvray (821 mètres) ; en 2016, François Fillon avait choisi la Rhune (905 mètres), et ce dimanche, c'est Laurent Wauquiez qui, pour sa rentrée politique, gravit comme chaque année le mont Mezenc, « toit de la Haute-Loire »…
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L'homme politique français raffolerait donc des ascensions rituelles, une bonne randonnée entre partisans jusqu'à un sommet, même si ce n'est pas l'Everest, mimant, sans doute, la capacité du chef à prendre de la hauteur, une détermination à vaincre ce qui dépasse, et plus encore une destinée de « premier de cordée », métaphore utilisée jadis, on le notera, par un certain Emmanuel Macron.
Une symbolique ancienne
Oui, les hommes politiques français aiment la symbolique montagnarde, rocheuse, quand ailleurs on préfère l'élément liquide : Mao Zedong, par exemple, faisant de sa traversée à la nage du Yang-Tsé, le 16 juillet 1966, à 73 ans, la preuve physique et morale que le Grand Timonier (encore l'eau…) qu'il était en avait encore sous la chemise à...