Même en cas de scénario catastrophe, le niveau de fonds propres des banques grecques resterait supérieur au minimum réglementaire, selon des tests de résistance dévoilés par les superviseurs bancaires européens.
C'est une épine dans le pied en moins pour la Grèce et ses partenaires européens qui la soutiennent. Les banques grecques ont beau être toujours grevées de créances douteuses, le résultat de leur dernier test d'effort que vient de publier la Banque centrale européenne (BCE) au début du mois de mai est apparu plutôt rassurant.
Cette nouvelle est d'autant plus importante que le dernier plan de sauvetage de la Grèce prend officiellement fin cet été . Après dix ans sous perfusion financière, le pays devra se financer sur les marchés. Pour rassurer ses créanciers actuels et soulager ses futurs investisseurs, Athènes peut donc d'ores et déjà faire valoir que son secteur bancaire, recapitalisé en 2015 , est en phase de convalescence.
Une évaluation au cas par cas par la BCE
Certes, dans le cas où la croissance de la Grèce replongerait dans le rouge dans les trois ans, les quatre plus grandes banques du pays verraient leurs fonds propres « durs...