Convaincus qu'il y a «une alternative» à l'austérité européenne, Benoît Hamon, l'ancien ministre grec des Finances, Yánis Varoufákis, et plusieurs autres formations progressistes d'Europe ont lancé samedi, depuis Naples en Italie, un appel pour créer la «première liste paneuropéenne transnationale» avec en ligne de mire les prochaines élections européennes qui auront lieu en mai 2019.
«Un appel qui commence par dire que nous croyons qu'il y a une alternative aux politiques d'austérité actuelles, face aux Emmanuel Macron, Angela Merkel, [au président de la Commission européenne] Jean-Claude Juncker, face à cette vraie droite et cette fausse gauche qui prétendent qu'il n'y a pas d'alternatives», a expliqué Benoît Hamon dans une vidéo postée sur ses réseaux sociaux, défendant «une alternative européenne sur la question écologique, sur la question sociale, sur la question des réfugiés».
A Naples, nous avons lancé le premier mouvement transnational des forces progressistes et écologistes venus des quatre coins de l'Europe, de Copenhague à Athènes, de Lisbonne à Varsovie et Berlin. Ensemble, construisons l'Europe des...
Elections européennes
Hamon n'est fidèle qu'à lui-même. On ne peut pas lui faire confiance, à fortiori lorsqu'il s'agit de l'Europe, ce grand projet mis à mal par ceux qui nous gouvernent. Pourtant, quoi de mieux que de viser à la réconciliation des peuples, même si cela est compliqué et qu'il faille accepter quelques inconvénients ?