Le Parlement grec a adopté mardi 19 décembre le budget de 2018, présenté par le gouvernement comme le dernier avant que le pays cesse d'être sous perfusion financière internationale, en août de la même année.
La Grèce bénéficie depuis 2010 de prêts internationaux consentis par les Européens et le FMI. « Nous laissons derrière nous une époque que personne ne voudra se rappeler, a déclaré le premier ministre, Alexis Tsipras, devant les députés. Nous avons retrouvé de la crédibilité dans la gestion des fonds publics. »
Ces prêts internationaux ont été consentis à la Grèce au travers de trois programmes en échange de mesures successives d'austérité et de déréglementation. Le troisième programme, financé par les Etats membres de l'UE mais pas par le FMI, court jusqu'en août 2018, et Athènes espère ensuite se tourner vers les marchés pour se financer seule.
Premier budget de normalité
Le ministère des finances maintient une pression fiscale élevée pour l'année prochaine avec pour objectif de dégager un surplus budgétaire équivalent à 3,8 % du produit national brut, hors paiement de la dette. Il avait fait savoir en novembre qu'il y...