Après des mois de désaccords et des retards à répétition, les créanciers de la Grèce, zone euro et Fonds monétaire international (FMI), espèrent s'entendre lors de la réunion de l'Eurogroupe, jeudi 15 juin à Luxembourg, sur le versement d'argent frais à Athènes, qui écarterait le risque d'une nouvelle crise.
Les discussions entre les 19 ministres des finances des pays ayant adopté la monnaie unique et en présence de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, s'annoncent longues et difficiles.
La Grèce a besoin de 7 milliards d'euros
Athènes a besoin d'au moins 7 milliards d'euros de la part de ses créanciers pour rembourser la Banque centrale européenne (BCE) en juillet, mais l'argent devrait être décaissé dans les temps. Pour autant, les Européens risquent de rater, une nouvelle fois, l'occasion d'en finir avec le « problème » hellène. De donner des perspectives de sortie de crise à Athènes, de montrer, enfin, le bout du tunnel aux Grecs, après sept années d'austérité.
A la veille de cette rencontre, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a plaidé dans une tribune pour un réaménagement de la dette de son pays. Le gouvernement Tsipras...