Face au blocage persistant des négociations, Bruno Le Maire propose de jouer les intermédiaires.
La France va tenter, ce jeudi, à l'Eurogroupe de faire émerger une solution sur la dette grecque qui dépasse le simple accord en trompe-l'oeil qui se profile. Après avoir rencontré ces derniers jours les principaux acteurs des négociations à Athènes et à Bruxelles, Bruno Le Maire, le nouveau ministre de l'Economie, a mis sur la table une proposition qui est susceptible de rapprocher les points de vue jusque-là irréconciliables du FMI et de l'Allemagne. Le FMI exige un allégement substantiel de la dette grecque et il n'acceptera de participer au financement du plan de sauvetage du pays que lorsque les créanciers européens fourniront un calendrier précis de rééchelonnement. L'Allemagne, qui veut garder le FMI à bord, affirme que, grâce à sa forte croissance, la Grèce sera en mesure, ces prochaines années, de rembourser la totalité de sa dette et qu'il n'est pas besoin d'un vaste plan de restructuration.
« Un enjeu important »
L'idée de la France consiste à introduire un mécanisme qui ajuste automatiquement les remboursements de la dette grecque à l'évolution...