A l'Eurogroupe de Bruxelles, le FMI et les Européens ne sont pas parvenus à réconcilier leurs positions. En cause, le blocage profond entre Berlin et le Fonds. L'urgence devient palpable, à deux mois d'une échéance financière importante pour Athènes.
Encore un Eurogroupe qui se termine tard... et sur un constat d'échec. Les ministres des Finances de la zone euro ont eu beau se livrer à d'intenses tractations, notamment avec le Fonds monétaire international (FMI), ils ne sont pas parvenus à s'entendre, lundi soir, au sujet de la dette de la Grèce, un sujet pourtant de plus en plus urgent .
La mine fatiguée et même assez grave, le président de l'eurogroupe Jeroen Dijssebloem et le commissaire européen Pierre Moscovici ont bien tenté d'insister sur le côté positif de leur après-midi et de leur soirée : les discussions sur la dette grecque et les modalités d'un éventuel allègement de celle-ci à partir de la fin du programme en cours - donc dans un an - ont atteint un degré de précision sans précédent au niveau politique. Preuve que, selon Jeroen Dijssebloem, « il y a un sens de l'urgence ressenti par les membres de la zone euro ». Des débats sur les taux d'intérêts...