Manuel Valls est arrivé ce jeudi, en fin d'après-midi, à Athènes, par un temps radieux. Son premier geste a été de déposer une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu devant le Parlement grec, mais il n'a fait aucun commentaire. Contrairement au déplacement prévu mi-juin au Canada et à Saint-Pierre et Miquelon, inscrit de longue date à son agenda, ce voyage express d'une journée dans la capitale grecque n'a pas été annulé. «Le premier ministre est très désireux de se rendre à Athènes, confie un conseiller. Il considère que c'est un déplacement important qui devait être confirmé en dépit de la situation que connaît notre pays». Soucieux de montrer qu'il est préoccupé par les intempéries qui frappent le Nord de la France, désireux de ne pas voir monter une nouvelle polémique sur son absence, comme ce fut le cas fin mai lors de son déplacement en Israël et dans les territoires palestiniens, Valls a toutefois choisi de se rendre jeudi matin à Nemours, cette ville de Seine-et-Marne fortement touchée par les inondations, avant de partir pour la Grèce.
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