La Vouli (Parlement grec) a adopté dimanche 8 mai les réformes de la fiscalité et des retraites réclamées par les créanciers internationaux, grâce aux voix de la majorité de la coalition gouvernementale, la Syriza (gauche) et les Grecs indépendants (ANEL - droite souverainiste).
Tous les partis de l'opposition, dont Nouvelle Démocratie (droite conservatrice), ont voté contre ce texte, contesté par les syndicats et qui prévoit la réduction des retraites les plus élevées, la fusion des multiples caisses d'assurance, l'augmentation des cotisations, des taxes et de l'imposition surtout pour les moyens et hauts revenus.
Les syndicats mobilisés
Ces mesures étaient nécessaires au déblocage d'une nouvelle tranche d'aide, dans le cadre du plan de sauvetage financier que le premier ministre, Alexis Tsipras, a négocié l'été dernier avec ses partenaires européens. Les syndicats grecs se sont opposés à cette réforme des retraites et des impôts et se sont mobilisés ces trois derniers jours en appelant à une grève générale vendredi et samedi, et en organisant de nombreuses manifestations. Vingt-six mille personnes - selon la police - ont manifesté dimanche à Athènes et...