Les créanciers internationaux de la Grèce lui ont demandé vendredi de préparer des mesures d'économies supplémentaires, qui seraient votées rapidement mais ne seraient mises en oeuvre qu'en cas de besoin pour respecter les objectifs budgétaires prévus.
"Nous sommes parvenus à la conclusion que le plan devait inclure un paquet contraignant de mesures supplémentaires, qui seraient mises en application uniquement en cas de besoin pour atteindre l'objectif d'excédent primaire en 2018", a déclaré Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, après une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Amsterdam.
L'adoption de ces réformes, qui s'ajouteraient à celle déjà en négociation, permettrait le versement de nouveaux prêts à Athènes et ouvrirait la voie à l'ouverture de discussions sur un allègement du fardeau de la dette. L'idée de ces mesures optionnelles semble à même de mettre fin aux divergences entre la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) sur la capacité des réformes actuelles à assurer le respect des objectifs fixés.
Les mesures préventives devront être "crédibles, inscrites sans délai dans la...