Sur le papier, l'accord conclu entre l'UE et la Turquie, signé vendredi à Bruxelles, après d'intenses négociations, devait entrer en vigueur 48 heures plus tard. Il prévoit notamment le rapatriement vers la Turquie de tous les réfugiés ou migrants économiques, entrant sur le territoire européen par la Grèce. Or, dans les faits, sa mise en ?uvre est bien plus compliquée que prévu. La Grèce ne dispose pas d'assez d'infrastructures et de personnel pour procéder aux rapatriements.
L'UE s'est engagée à envoyer quelque 2300 personnes, dont des traducteurs, des juges, des douaniers, ainsi que 1500 experts en droit d'asile et 600 spécialistes de la sécurité. Paris et Berlin ont même annoncé que 600 fonctionnaires et policiers étaient prêts à partir pour la Grèce, et la Roumanie prévoit l'envoi de 70 policiers et ...