Quatre centres d'accueil et d'enregistrement des migrants sont désormais « prêts à fonctionner et à accueillir les réfugiés » sur les îles grecques situées face à la Turquie. Le ministre de la défense grec Panos Kammenos a annoncé en conférence de presse, mardi 15 février, qu'il s'agissait des centres construits à Chios, Leros, Lesbos et Samos. En revanche, le cinquième centre, prévu sur l'île de Kos, sera prêt « dans cinq jours ». Le projet avait rencontré l'opposition d'uune partie de la population.
La Grèce, critiquée par l'Union européenne pour sa lenteur à installer ces centres, s'était engagée à ce que ces « hotspots », comme les a baptisés la Commission européenne, soient prêts pour la réunion du Conseil européen des 18 et 19 février. Ces structures permettent à la fois d'accueillir jusqu'à trois jours, de soigner si nécessaire et d'enregistrer le plus sûrement possible les personnes qui entrent dans le pays, grâce à des prises d'empreintes digitales électroniques.
Il s'agira également d'y déterminer qui est éligible à l'asile (la plupart des Syriens, Afghans, Irakiens le sont) et qui sont considérés comme des migrants économiques,...