Il y a un an, la Grèce portait au pouvoir Alexis Tsipras dans l'espoir d'en finir avec l'austérité. Un rodéo politico-économique plus tard, le patron de Syriza est mieux vu par les créanciers du pays que par les Grecs eux-mêmes.
Le Premier ministre de gauche radicale, 41 ans, suit depuis le 25 janvier dernier «une longue année d'apprentissage du pouvoir», résume le politologue Georges Sefertzis.
Elu en opposition à la «troïka» des créanciers, Union européenne (UE), Fonds monétaire international (FMI), Banque centrale européenne (BCE), qui dirigeaient depuis 2010 les deux premiers plans d'aide à la Grèce, Alexis Tsipras a cru d'abord pouvoir leur tenir tête, aiguillonné par son téméraire ministre des Finances Yanis Varoufakis.
Référendum du cinq juillet
Cette période de procrastination, marquée fin juin par un paiement manqué au FMI -...