Pour le grand public en Grèce, tout a commencé au mois d'octobre? A l'époque, sidérée, la population découvre de la bouche même de Giorgos Stathakis, ministre de l'Economie depuis l'arrivée de Syriza au pouvoir après les élections de janvier, que lors de sa déclaration de patrimoine auprès du Parlement grec faite en 2012, il a oublié de déclarer la bagatelle d'un million d'euros?
La somme est pour le moins coquette et la crédibilité du ministre de la Coalition de la Gauche Radicale, arrivée au pouvoir en promettant d'en finir avec les pratiques malhonnêtes des anciennes élites grecques, en prend un coup. Il est obligé de faire une deuxième déclaration "volontaire" devant la dite commission et tout le monde croit que l'affaire est close.
Cependant, vendredi 4 décembre, Giorgos Varemenos, président (et membre de Syriza) de la commission de contrôle de patrimoine du Parlement grec, annonce qu'en comparant la déclaration initiale du ministre et la deuxième "volontaire " faite par ce dernier les différences trouvées par les experts comptables assermentés ne se limitent pas au "million oublié".
Si les détails de ses "différences" n'ont pas été officiellement...