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«Tsípras ne donne pas le temps à son opposition interne de s'organiser»

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Vendredi matin à Athènes, des Grecs lisent les titres de la presse quotidienne.
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Vendredi matin à Athènes, des Grecs lisent les titres de la presse quotidienne. (Photo Louisa Gouliamaki. AFP)

Après la démission, jeudi, du Premier ministre et l'annonce de nouvelles élections attendues pour le 20 septembre, la faction la plus à gauche du parti Syriza a décidé de faire sécession pour fonder un nouveau parti indépendant avec 25 parlementaires, selon les déclarations d'un vice-président du parlement grec, vendredi.

«Notre différence fondamentale avec la ligne d'Aléxis Tsípras est que nous voulons supprimer les mémorandums [par lesquels les bailleurs de fonds imposent au pays des mesures d'austérité, ndlr], pas les gérer. Il apparaît aujourd'hui que c'est soit l'euro et les mémorandums, soit la rupture», explique Stathis Kouvelakis à Libération.

Membre du comité central de Syriza, et appartenant au courant «plate-forme de gauche», il s'active aux côtés de l'ex-ministre au Redressement productif Panayotis Lafazanis à créer ce parti. Dans ce pays qui aime les symboles, le nom est déjà trouvé : Unité populaire? comme le parti de Salvador Allende. «Nous ne sommes pas le parti de la drachme, un parti ne se fonde pas sur une monnaie, poursuit Stathis Kouvelakis Nous devons mener une politique qui corresponde à des besoins...

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