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Démission d'Alexis Tsipras, division de la gauche radicale: le dessous des cartes par Jacques Sapir

Published in Le Figaro on
Crédits photo : ALKIS KONSTANTINIDIS/REUTERS


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Crédits photo : ALKIS KONSTANTINIDIS/REUTERS

Le troisième plan d'aide à la Grèce en cinq ans, d'un montant de 86 milliards d'euros est en place. Les ministres des Finances de la zone euro ont approuvé mercredi soir le déblocage d'une première tranche de 26 milliards d'euros. Le pays a été en mesure jeudi de rembourser en temps et heure et sans drame 3,4 milliards d'euros à la BCE. Est-ce une bonne nouvelle?

Jacques Sapir: Les remboursements qui ont été faits par la Grèce (à la Banque Centrale Européenne) étaient prévus et organisés depuis ces derniers jours. Ils n'ont rien d'étonnant. Mais il faut se garder de tout optimisme. Le plan que l'on appelle d'aide à la Grèce, mais qui est essentiellement un plan visant à assurer la solvabilité à court terme de ce pays en contrepartie de conditions qui sont, elles, réellement draconiennes, va permettre à ce pays de rembourser ses créanciers. Il ne le sortira pas de la crise. Pire, ce plan va l'enfoncer, tout en organisant une immense spoliation des actifs appartenant au gouvernement grec au profit de quelques sociétés, essentiellement allemande. La Grèce sera à...

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