Skip to main content

Le FMI et l'Allemagne s'opposent sur la dette grecque

Published in Le Figaro on
Christine Lagarde, la patronne du FMI et Angela Merkel Crédits photo : ODD ANDERSEN/AFP


.
Légende

Christine Lagarde, la patronne du FMI et Angela Merkel Crédits photo : ODD ANDERSEN/AFP

La question de la dette reste centrale à la veille du vote au Bundestag du troisième plan d'aide à la Grèce. Après l'accord de l'Eurogroupe ce vendredi, l'aval des députés allemands est une étape décisive pour débloquer une nouvelle aide de 86 milliards d'euros sur trois ans. Une fois de plus, le temps presse pour Athènes, qui doit régler dans trois jours une échéance importante de 3,5 milliards à la BCE. En juillet, le gouvernement d'Alexis Tsipras avait obtenu un prêt-relais des créanciers européens pour échapper à la banqueroute.

Depuis des semaines, le FMI insiste sur la nécessité d'alléger le fardeau de la dette, jugée insoutenable à plus de 170 % du PIB et qui devrait atteindre 200 % compte tenu de la dégradation de l'économie. Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire, a encore réclamé ce vendredi un allégement «significatif» de la dette, exigeant «d'aller bien au-delà de ce qui était prévu jusqu'à présent». L'institut de Washington met en balance sa participation au plan de sauvetage.

Ligne rouge

L'enjeu est loin d'être négligeable, car le FMI doit verser, au minimum, 16 milliards d'euros sur l'enveloppe de 86 milliards. Le...

Explore