Le premier ministre grec Alexis Tsipras lors d'une réunion avec son ministre de l'Intérieur, le 7 août. - AFP
Le monde politique grec bruisse à nouveau d'une petite musique entêtante?: de nouvelles élections anticipées pourraient être organisées à l'automne après l'accord sur un troisième?plan d'aide, actuellement en pleine négociation avec ses créanciers. Six mois après son arrivée au pouvoir, le premier ministre Aléxis Tsípras veut apparemment s'assurer d'une majorité incontestable et unie pour la suite de son mandat.
Le virage à 180?% qu'il a opéré au lendemain du référendum du 5 juillet en acceptant les conditions draconiennes de ses partenaires européens lui a coûté de nombreuses défections au sein de son parti Syriza, un rassemblement de forces de gauche et d'extrême gauche. En juillet, à l'occasion du passage au Parlement des deux paquets de réformes exigées par les Européens pour l'ouverture de négociations, 39 puis 36 députés Syriza - sur un total de 149 -, issus de l'aile gauche du parti, ont voté contre ou se sont abstenus.
Accusations de trahison
Certains d'entre eux n'hésitent plus à qualifier de trahison le revirement du premier ministre qui s'en trouve évidemment fragilisé. Même si le petit parti souverainiste Anel continue de lui apporter le...