![](/sites/default/files/styles/max_650x650/public/images/pressfeeditem/2015/07/29/55b907f735708aa43743ddb2.jpg.webp?itok=34Pijl-C "Dette grecque: le philosophe Jürgen Habermas juge "indigne" l'attitude allemande")
La "réaction froide et abrupte du gouvernement allemand (aux propositions grecques) était indigne", estime le philosophe allemand Jürgen Habermas dans un entretien à paraître jeudi dans L'Obs.
"L'écho mondial suscité par le comportement brusque et teutonique" de la chancelière allemande Angela Merkel et du ministre des Finances allemand Wolfgang Schaüble, visant à aboutir à une sortie de la Grèce de la zone euro, "montre que le gouvernement allemand est tombé dans un piège - le piège historique d'une position semi-hégémonique - dont l'Union européenne avait justement réussi à nous protéger jusqu'à maintenant", assure Jürgen Habermas, 86 ans, considéré comme le philosophe de la construction européenne.
"Sans des forces politiques dirigeant ensemble l'Union politique, nos économies nationales vont encore plus diverger les unes des autres", assure le philosophe dans un entretien réalisé par courriel à la fin de la semaine dernière.
Jürgen Habermas, auquel la revue Esprit consacre sa dernière livraison, juge enfin "intéressante" la proposition de François Hollande d'un Parlement de la zone euro et d'un budget commun, qui pourrait, selon lui, permettre à la...
l'attitude allemande
Très intéressant article du philosophe..Il n’a en partie raison sur le comportement « teutonique »de Merkel, qui personnellement a passé des heures à essayer de convaincre Tsipras. Lorsque Jürgen Habermas écrit sur l’attitude allemande, il oublie aussi le contexte ,5 mois de négociations avec un négociateur grec qui n’avait pas de propositions concrètes ou valables et qui comme les allemands ( vers la fin des négociations )cherchait peut être aussi la sortie de l’euro pour essayer son plan B ?