Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a martelé, mercredi, la nécessité d'une restructuration de la dette grecque, en rappelant que des mesures structurelles doivent être nécessairement prises par le gouvernement pour en assurer le succès - Nicholas Kamm/AFP
Dans un point presse, mercredi, la directrice générale du FMI a rappelé la restructuration «?inévitable?» de la dette grecque.
Alors que les responsables des institutions créancières de la Grèce sont arrivés mercredi à Athènes pour discuter du troisième plan d'aide, Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a martelé la nécessité d'une restructuration de la dette grecque. Lors d'un point presse virtuel à Washington, elle l'a qualifiée d'«?inévitable?» sans quoi le ratio d'endettement public du pays pourrait atteindre les 200?% prochainement. «?Nous nous en tenons à cette position découlant de la récente analyse de la soutenabilité de la dette?», a-t-elle déclaré. Tout en ayant confirmé que les autorités grecques et le ministre des Finances du pays lui avaient envoyé une lettre invitant le FMI à participer au plan d'aide, Christine Lagarde a jugé qu'il fallait des «?actes, pas des mots?» de la part des autorités grecques pour faire avancer les discussions sur ce nouveau plan d'aide. Des mesures structurelles doivent être nécessairement prises par le gouvernement pour en assurer le succès.
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